La surprise vous attend dès l'entrée. Votre perception sera différente selon que vous vous tournerez d'un coté ou de l'autre. Je ne vous serai d'aucune utilité pour guider vos pas.
L'éclairage est volontairement neutre, utilisant les rails existants.
On m'a dit que Damien Cadio s'évertuait à brouiller les pistes pour qu'on ne soit pas tenté par l'interprétation. Sans chercher j'ai pourtant trouvé. Des mains partout disséminées comme des indices. Ces quatre murs posés au sol m'ont alors apparues comme les deux mains ouvertes de l'artiste, prêtes à se refermer sur nous.
Difficile de comprendre les titres des oeuvres. Damien Cadio n'a d'ailleurs pas souhaité qu'ils figurent sous les tableaux. Ils résonnent comme des énigmes (Janvier pour le premier tableau illustrant cet article), des vers poétiques, ou sont mêmes totalement hermétiques comme Disgrfaces ... et pourtant ils existent comme pour nous dire : j'y vois cela, et vous ? Et comme nous manquons de recul le regard se perd dans un détail. Je n'ai fait qu'accentuer encore le point de vue.
Comme ici où l'on pourrait supposer des rochers au milieu d'une rivière ... alors que ce sont des morceaux d'ail mis à frire dans une poêle.