Il n’empêche que …
À voir le nombre de policiers à roulettes, ou sans, et le nombre de paniers à salade mandaté par la Sarkozie pour protéger le fameux symbole.
À compter le nombre de protecteurs officiels dépêchés par le Comité d’organisation des jeux de Pékin encadrant la torche en rangs serrés et adoptant un comportement peu amène à l’endroit de certains sportifs relayeurs.
À compter le nombre de raclées distribuées par les forces de l’ordre à ceux qui tentaient d’éteindre le fameux symbole de paix et d’amitié pour manifester leur sympathie – opportuniste ou sincère – pour le Peuple tibétain
À considérer la façon dont la liberté de commerce des pays occidentaux est privilégiée au détriment de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme.
À observer comment certains prennent conscience de l’existence de la dictature exercée par le gouvernement chinois, depuis Paris (ou ailleurs) alors qu’ils n’étaient conscients de rien lorsqu’ils vendaient pêle-mêle 160 Airbus et 2 réacteurs nucléaires.
À relire le «Rapport de la commission d’évaluation du CIO pour les Jeux de la XXIXe Olympiade en 2008» qui a écrit noir sur blanc qu’elle attribuerait les JO sans aborder la question des droits de l’homme «si ce n’est pour reconnaître l’existence de ce débat.»
À prendre en compte tout cela et encore plus, on se dit que le «Voyage de l’harmonie», nom officiel et bien mal choisi du relais de la flamme olympique, était née sous de mauvais auspices.
Mais à relire l’origine de ce fameux relais, on se dit qu’il ne pouvait pas en être autrement et que ce relais était véritablement bien mal né.
Un relais né en 1936 sur une proposition de Carl Diem, secrétaire général du Comité d’organisation des Jeux de la XIe Olympiade à Berlin. Une proposition qui ne manqua pas de séduire l’ego et le sens de la mythologie païenne d’un certain Josef Goebbels, ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le régime nazi d’Adolf Hitler.
Tu parles d’un voyage dans l’harmonie.