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.."on s'accorde autour d'une critique de la société, ains...

Publié le 10 février 2013 par Nathpass
.."on s'accorde autour d'une critique de la société, ainsi s'entendent les petites gens-de fait, la conscience prolétarienne, c'est ça . Oui, l'appartenance à la classe ouvrière, comme on dit, c'est ça : on peste contre la vie, voilà / autrement, la classe ouvrière, ça n'existe pas. Les pauvres n'ont pas conscience d'appartenir à un groupe homogène et soudé qui s'entraide. Pauvre, ce n'est pas un état biologique ou moral si vous préférez. Pauvre , c'est un état matériel, on ne peut dire qu'on appartient à cet état de fait - "C'est absurde !", pensais-je."
... "Il y a [là] un endroit secret - souvent cela se déroule dans une cave - sur lequel est bâtie la Société des Hommes et cet endroit tout le monde sait qu'il existe mais personne ne le reconnait. Cet espace tant imaginaire que physique est le lieu de toutes les perversions et c'est là que perdure la fascination pour un érotisme douteux qui lie le cuir à toutes les apparats du fascisme et de la torture la plus abjecte. Ce lieu existe mais il ne faut pas en parler, (...)
Ce lieu sans foi ni loi est très excitant donc la Société des Hommes a tout intérêt de conserver ce lieu de nous tel qu'il est : sans foi ni loi. C'est le lieu de tous les dangers pour toutes les Vierges du Monde entier qui servent de sel d'ammoniac au désir flétri de leurs aînés détenteurs de pouvoirs. Rien de mieux qu'un passage par ce lieu pour retrouver l'inconscience de l'adolescence afin de repartir d'attaque dans l'espace public partagé - savoir qu'il existe suffit à se revivifier. Cela nous sert tant de protéger ce lieu de la transgression, de le laisser dans l'obscurité la plus complète -car si on venait à légiférer - à crever l'abcès pourrait-on dire - l'excitation, l'érotisme comme ils disent, se dégonflerait comme un soufflet. Il n'y aurait que des cadavres empalés les uns dans les autres et ce n'est pas d'effroi dont on parlerait mais de tristesse. "

Frédéric Aspisi : écrivain "injustement" (méconnu d'un large public, parce que ce n'est pas un inconnu -extrait : d'un roman-épreuve - c'est un matin comme les autres - déposé à la SACD)
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sur Wikipédia
Le prolétariat est, selon Karl Marx, la classe sociale opposée à la classe capitaliste. Elle est formée par les prolétaires.
Le prolétaire ne possède pas de capital (ni de moyens de production) et doit donc, pour subvenir à ses besoins, avoir recours au travail salarié.
Étymologie
Le mot prolétaire désigne à l'origine un citoyen romain qui n'a que ses enfants (proles) comme richesse. Il forme la classe la moins considérée de la civitas (ensemble des citoyens), constituée de ceux qui ne peuvent s'acheter aucune pièce d'armure et qui ne possèdent le droit de vote qu'en théorie. C'est la dernière classe sociale.
Le prolétariat marxiste
Selon la définition de Marx et des marxistes, le prolétariat est constitué de l'ensemble des salariés et des chômeurs (considérés comme des salariés sans emploi), en définissant le prolétariat comme la classe sociale qui, pour avoir de quoi vivre, est obligée de vendre sa force de travail à la classe antagoniste qui dispose du capital et des moyens matériels de production[. Karl Marx et Friedrich Engels proposent plusieurs définitions du prolétariat : « il faut entendre par prolétaire le salarié qui produit le capital et le fait fructifier, et que M. Capital [...] jette sur le pavé dès qu'il n'en a plus besoin » (Le Capital).[ Dans le Manifeste communiste (1848), Marx parle du prolétariat comme étant « la classe des travailleurs modernes ». Selon Engels : « Par bourgeoisie, on entend la classe des capitalistes modernes, qui possèdent les moyens de la production sociale et emploient du travail salarié ; par prolétariat, la classe des travailleurs salariés modernes qui, ne possédant pas en propre leurs moyens de production, sont réduits à vendre leur force de travail pour vivre. »
L'intérêt du prolétaire est d'obtenir le plus possible de son travail, tandis que réciproquement le propriétaire des moyens de production cherche à minimiser ce coût. Le prolétaire a donc des intérêts contraires à ceux du bourgeois (ou capitaliste). D'où un conflit entre eux, la « lutte des classes ».

-Tu sais ce que c'est des images d'un texte qui reste encore non publié ? c'est comme une tombe à un inconnu sans papiers à la fosse commune, dont la terre est encore meuble, sous les pieds, à moins que ce soit un terreau, combien d'écrivains ont du écrire des premiers romans qui se publient qu'après. 

 





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