Départ prévu du hameau : 13h. Pour une promenade tranquille, ça laisse de la marge jusqu'à 17h53 où le Soleil est supposé se coucher. C'était sans compter sur : - les Belges, qui envahissent nos routes tels des criquets ! Le pire, c'est encore les Belges du Luxembourg. On n'a pas idée. Mais eux, si. A cause des Belges, et d'eux uniquement, les routes sont encombrées et le départ de la randonnée n'est atteint qu'après 14h. - la neige fraiche en grande quantité, qui ralentit sérieusement la progression par endroits
voûte de neige
Le chalet "au bon repos"
Malgré tout, on atteint le Refuge de la Plate (1342m), où l'on rejoint une piste de ski de fond. L'alpage devient plus agréable, et ces étendues blanches valent la peine. La vue est tout aussi bouchée, en revanche, que notre route depuis Lyon. Mais, quelques jeux de lumière valent la peine au-dessus du massif du Revard.
forêt dense et sombre
"banc de neige"
champignons
La borne (1438m) est enfin au pied ; et, malgré le "brouillard", ça en vaut la peine. Par moments, il se dissipe quelque peu, laissant deviner le Colombier, et même le Trélod, et le Pécloz et l'Armènaz qui rappellent quelques souvenirs agréables. Mais pas le Mont Blanc...
Cependant, il est déjà plus de 17h et une tentative de jonction du Col de la Cochette échoue sur une piste un peu suspecte. Vu (on peut encore pour quelques temps) que la nuit va tomber, on ne s'aventure pas trop dans la forêt et on rebrousse chemin vers la piste aller. Et tant pis pour les superbes arbres givrés qu'on laisse.
A partir du refuge de la Plate, la descente dans la forêt se fait nuit tombante, puis nuit tombée. Mais, la neige c'est blanc, et ça aide à y voir clair. Pas même nécessaire de sortir la lampe-dynamo.
18h40 pour le retour à la voiture, avec les villages de la vallée illuminés dans la nuit, et quelques étoiles qui trahissent un ciel enfin dégagé, trop tard...
8 secondes d'exposition, faut pas bouger - village illuminé dans la nuit