LCP-Public Sénat, BFM et i-Télé : recupération, lessivage et recyclage

Par Sergeuleski
 

   Un regard sur ceux qui, bien que remerciés et parfois même... discrédités, ne connaissent jamais le chômage ou la crise

 

      Patrick Poivre D’Arvor sur LCP. On ne le présente plus ; un PPDA... risée des professionnels de l’information digne de ce nom, remercié par TF1 après trente ans de bons et loyaux services rendus à la désinformation par omission et par démagogie : "Pourquoi donner ce que l'immense majorité des téléspectateurs ne vous demande pas !"

   Serge Moati aussi ! Ancien animateur de l’émission Riposte sur la 5. Mais qu’on se rassure : si riposte il y a eue, il ne s'est agi, le plus souvent, que d'une riposte purement formelle, et par voie de conséquence, d'une riposte bien pâle ; une riposte proportionnelle à la menace (ou à l'attaque) auquelle les invités ont dû faire face, mais... aucun péril en la demeure ; surtout pas. Et puis... jamais ! Aujourd'hui il continue ses gesticulations sur LCP.

Olivier Mazerolle sur BFM, un temps à la tête de la rédaction de France 2, promptement remercié.

   Jean Marie Colombani sur Public Sénat : cumulard comme personne, il semblerait que le quotidien le Monde, Slate.fr, France culture, France Inter et le service public en son temps, ne lui suffisent plus.

 

Franz-Olivier Giesbert sur LCP, patron de l'hebdo Le Point. Sur le service Public, il est connu et reconnu pour avoir épuisé comme personne d’autre avant lui, des millions de téléspectateurs. Et aujourd'hui, à la simple évocation de son nom, on ne compte plus ceux qui se précipitent sur leur télécommande pour le chasser de leur vue et de leur mémoire. Mais n'empêche, lui aussi, est toujours là entre deux comités de Rédac au Point.

  

   Eric Zemmour sur i-Télé, finalement jugé indésirable sur le service public après des années de commentaires xénophobes dans le meilleur des cas, racistes dans le pire.

 

  

   Et le pompon revient à Jean-Pierre Elkabbach sur Public Sénat, la honte de ce qui n’a jamais été sa profession finalement mais n'empêche : un demi siècle de « journalisme » au service de la classe politique, de droite de préférence, de Giscard (eh oui ! il a commencé jeune !) à Sarkozy, sur France télévisions avant d’y être jugé indésirable ; puis sur Europe 1,  là où il a pu continuer de servir.

  Et jamais ils ne renoncent car jamais on ne le leur demande ! Et pour cause : en bons professionnels, tous savent ce qu'on attend d'eux, et pour certains... depuis des décennies. 

  

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   Si vous avez pu identifier d’autres opérations de récupération, de lessivage et de recyclage, n’hésitez pas à compléter cette liste !

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NB : billet ré-édité sans la partie consacrée à un journaliste de LCP et de Radio J, Frédéric Haziza, à la demande du Nouvelobs qui a souhaité donc donner en partie une suite favorable à la requête de ce journaliste : le retrait du billet incriminé.