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Défendre Jacob - William LANDAY

Par Wakinasimba

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Michel Lafon, 11 octobre 2012, 444 pages

Résumé de l'éditeur :

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob.

Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence.

Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal.

Mon avis :

Encore un roman sur un ado assassin - décidément, je les enchaîne en ce moment... Mais je vais faire une pause car les deux romans (celui-ci et "Il faut qu'on parle de Kevin") tourne autour du même sujet : le père (pour une fois que ce n'est pas la faute de la mère, je ne vais pas m'en plaindre).

Bref, pour faire court après mes digressions, ce roman raconte comment un papa typiquement américain refuse d'ouvrir les yeux sur la cruauté de son fils. Il tient certaines des preuves en main, mais malgré tout, il ne peut abandonner son rêve américain d'un enfant heureux, le sien.

Au contraire de la mère qui a tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme, mais que personne n'a voulu entendre et encore moins écouter.

De plus, j'ai allègrement sauté certains passages au tribunal qui me rappellaient trop certaines séries de base, passages que j'ai trouvé inutiles pour l'avancement du récit.

Le roman m'a déçu, donc, souffrant trop de la comparaison avec "Kevin", écrit lui de manière fort littéraire.

Ceci dit, la fin est époustoufflante !

L'image que je retiendrai :

Celle du père détruisant les preuves de la culpabilité de son fils : le couteau, l'i-pod. Mais cela ne sert à rien. Au fond, le père est resté un enfant refusant de se faire prendre les doigts dans le pot de confiture.


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