Genre : action, aventure
Année : 1987
durée: 1h35
L'histoire : Les aventures d'une journaliste new-yorkaise qui se rend dans le bush australien pour un reportage et y rencontre un chasseur de crocodiles du cru. Elle ramène ensuite ce personnage à New York, où il a quelques difficultés à faire face à la vie urbaine.
La Critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Crocodile Dundee, réalisé par Peter Fairman en 1987, s'inspire de la vie de Rodney Ansell, un cul-terreux australien devenu célèbre en 1977, pour avoir survécu seul pendant deux mois dans le désert et pour avoir tué un crocodile à mains nues.
La légende "Crocodile Dundee" est née et inspire un film bien des années plus tard, donc le même Crocodile Dundee, cette fois-ci interprété par Paul Hogan.
Contre toute attente, cette modeste production rencontrera un vif succès dans son pays et s'exportera à travers le monde. A tel point que ce film engendrera deux suites: Crocodile Dundee 2 et Crocodile Dundee 3, toujours avec Paul Hogan.
Heureusement, ces deux suites sont totalement méconnues mais sont toutefois disponibles en dvd. Pour les fans de la saga (tout du moins, s'ils existent !), ils pourront trouver la trilogie à prix modique dans les bacs des dvd à deux ou trois euros.
C'est clairement cher payé. Très sincèrement, le succès de ce premier film est incompréhensible. Le scénario est de facture simpliste. Attention, SPOILERS ! Une journaliste américaine, Sue Charlton, débarque en Australie pour réaliser un reportage.
Une fois arrivée sur place, elle rencontre la légende locale, donc le fameux Crocodile Dundee. Dans un premier temps, le mystérieux aventurier se montre peu bavard mais néanmoins séducteur.
La journaliste tombe amoureuse de ce baroudeur qui semble connaître la faune et la flore comme sa "poche". Sue décide alors de l'emmener avec elle à New York. L'aventurier est totalement dépaysé et semble perdu dans cet univers peuplé de buildings.
D'ailleurs, le film joue sans cesse sur ce décalage et accumule les gags poussifs. Notre célèbre baroudeur commet malgré lui de nombreuses bourdes. Il dit ce qu'il pense et reste égal à lui-même. Ce qui dénote complètement avec l'univers étriqué de New York.
En dehors de cela, pas grand chose à signaler. Ce film, qui mélange à la fois l'aventure, l'action et la comédie, ne véhicule aucun message et compte uniquement sur la performance de son acteur principal, donc Paul Hogan. Certes, ce dernier semble beaucoup s'amuser dans son personnage.
D'ailleurs, ce film participera à le faire connaître dans le monde entier. A ce jour, Crocodile Dundee reste le film australien le plus connu dans le monde (argh !).
Hélas, une telle réputation, encore une fois totalement usurpée, ne signifie pas que ce soit un bon film ! Oh non ! C'est même tout l'inverse ! Clairement, les acteurs sont unanimement mauvais. Paul Hogan en rajoute des tonnes et cabotine à merveille.
Pourtant, bien que ne durant qu'une heure et 35 minutes, cette comédie est répétitive et tourne rapidement en rond après une petite demie heure de bobine. A cela, il faut rajouter de nombreux clichés: l'homme de la brousse, évidemment rustre et franc du collier, contre l'homme moderne, impassible et individualiste.
Au mieux, Crocodile Dundee reste un petit nanar, typique des eighties, donc vieux, dépassé et insupportable.
Note: 03.5/20
Note nanardeuse: 14/20
Crocodile Dundee - Messer par Gefahrensucher