- que les différences psychologiques entre hommes et femmes ne seraient pas si marquées que certains le prétendent, soit pour défendre une cause en isme qu’ils croient juste, soit par mécanisme de protection de son genre, soit par intérêt pour vendre par exemple un bouquin sur de prétendues planètes dont seraient issus les unes et les autres. Une étude a examiné 13 études antérieures portant sur 13000 individus, avec visiblement un attrait pour un chiffre compris entre 12 et 14, et a tout étudié, de la force physique au comportement sexuel, en passant par les critères de sélection d’un partenaire ou encore les traits de personnalité principaux. Les chercheurs ont recoupé les données, essayé de trouver des différences marquantes en fonction du sexe, et finalement, les courbes se rejoignent, les comportements se ressemblent, il n’y a pas de caractéristiques spécifiques, et même plutôt des croisements dans un sens ou dans l’autre. Ils ont conclu qu’il était impossible de déterminer le genre d’un individu uniquement à partir de sa psychologie. Formidable hymne pour l’ouverture d’esprit ! Ils ont finalement prouvé que nous sommes tous différents mais un peu identiques quand même, êtres humains uniques mais avec des traits comparables, cousins et cousines et terriens de la Terre, en somme. Merveilleux, donc ! C’est toujours mieux quand un haut les cœurs prend le pas sur les hauts-le-cœur !
- qu’un créateur de mode vient de créer Intimacy 2.0, une robe qui devient transparente à la moindre excitation de sa propriétaire. En voilà du pratique pour les dragueurs peu sûrs de leur charme. Plus besoin de décoder le regard ou les gestes de la femme convoitée pour savoir s’il y aurait la fameuse ouverture tant espérée autrefois par Jean-Claude Dusse, la transparence renseignera ! Le vêtement est fabriqué à partir de rubans de cuir et d’e-textiles qui détectent les battements du cœur de la personne qui le porte. Ah ! Tu parles d’une technologie ! La femme effrayée ou qui courra pour rattraper un bus manqué se retrouvera naturiste involontaire, alors. Déjà qu’on imaginait mal la scène au restaurant ! Le vêtement, qui se veut révolutionnaire et qui se vendra donc cher, ne pourra décemment et logiquement n’être porté que chez soi, par une femme sûre du partenaire qu’elle y fait entrer ! Pas besoin de créer de vêtements nouveaux pour ça. Les nuisettes transparentes ou l’absence intentionnelle de petite culotte faisaient déjà très bien l’affaire. Agréable de trouver alternative économique avant mise en vente, j’aime bien. Et puis, si on pouvait éviter aussi celles qui craqueront malgré tout pour l’achat et qui seraient en train de dîner à une table voisine mais dont le corps serait disgracieux. Qu’on crée également une puce GPS pour qu’on puisse les repérer à l’avance, merci. C’est toujours mieux quand un haut les cœurs prend le pas sur les hauts-le-cœur.
- que la crise fait maigrir le porte-monnaie mais pas celui qui le porte. Et encore moins celui qui n’en a plus. Une étude publiée dans la revue Psychological Science a établi qu'une période de dépression et une économie vacillante nous pousseraient à manger davantage et à nous tourner vers des aliments plus riches et plus caloriques. Les chercheurs ont cherché à comprendre, bien entendu, ont interrogé, ont testé, ont réfléchi, ont lancé des hypothèses, en ont oublié certaines et puis en ont validé d’autres, puis ils ont conclu : il s'agit simplement de l'instinct de survie de l'être humain. Si les gens pressentent que les ressources alimentaires vont venir à manquer, ils font alors preuve d'un intérêt plus marqué pour les aliments à l'apport le plus calorique. Un vieux réflexe primitif. Alors que le moral des populations baisse, elles se bâfrent, quelque chose me dit que le contraire serait mieux ! Car c’est toujours mieux quand un haut les cœurs prend le pas sur les hauts-le-cœur.