A l'issue de la Biennale SUDestampe 2012, le Musée d'Uzès a enrichi ses collections consacrées à André Gide de trois des œuvres exposées :
Illustration de Louis Jou (1927)
- Série de gravures, par Eva Demarelatrous, d’après Si le Grain ne meurt d’André Gide, don de l’artiste
- Autour des Nourritures terrestres, livre d’artiste par Edith Schmid, 2012, achat des Amis du Musée
Le blog du musée nous apprend aussi que d'autres récentes acquisitions ont rejoint le fonds Gide comme un portrait d'André Gide, par B. Willem (XXème) ou un exemplaire des Nourritures terrestres illustré par Louis Jou (1927).
Il faut aussi saluer le travail de sa conservatrice Brigitte Chimier qui dans l'un des derniers numéros du bulletin de l'association des Amis du Musée a consacré un long article sur "André Gide au Maghreb, entre désir et désert" (Uzès musée vivant, n°45, juin 2012, pp.20-28). A l'aide de nombreux extraits des récits trop méconnus que sont El Hadj et Amyntas, l'auteur prolonge la réflexion engagée en 2004 au musée avec l'exposition "Désir du Sud. André Gide, Rudolph Lehnert et le Maghreb".
Plus récemment Brigitte Chimier revenait sur l'exposition en marge des Journées Charles Gide qui donnait à redécouvrir le talent secret de l'oncle d'André. Dans son article intitulé "Charles Gide dessinateur, le jardin secret de l'économiste" (Uzès musée vivant, n°46, décembre 2012, pp.7-14), elle revient sur la vocation artistique première de l'économiste, ses probables apprentissages du dessin et ses influences.