R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps… Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu’un regard vide et des gestes de momie…
Perturbée par ses sentiments, Julie retourne dans sa cité fortifiée où son père a levé une armée. R, de plus en plus humain, est désormais convaincu que sa relation avec Julie pourrait sauver l’espèce entière… Pourtant, en cherchant à revoir Julie, il va déclencher l’ultime guerre entre les vivants et les morts. Les chances de survie de ce couple unique sont de plus en plus fragiles…
Warm Bodies Renaissance porte un regard aussi réjouissant qu’étonnant sur l’amour, la fin du monde et les zombies… De quoi nous rappeler ce que c’est d’être humain ! Critique : Le thème des zombies a été maintes et maintes fois revisité par les réalisateurs depuis la création du cinéma, le point commun de ces films est toujours l’absence de sentiments de ces zombies, leur odeur cadavérique et la lenteur dans le mouvement. Warm Bodies ne déroge pas à la règle établie dans les premiers instants du film mais très rapidement laisse à supposer que les zombies pourraient ressentir les choses comme des êtres humains… Contrairement aux autres films de zombies, nous assistons réellement à une histoire d’amour entre un zombie et la fille du président (John Malkovitch), une romance qui fera basculer la face de l’humanité, la destruction des murs de la différence et le retour à l’envie de connaître autrui sans avoir la crainte de devoir en supporter les frais. L’histoire d’amour en elle même est bien amenée mais il faut bien se rendre à l’évidence qu’on a l’impression de revoir Twilight sans vampires, l’impression de réchauffé est bien au rendez-vous, le film a par ailleurs la grande chance de sortir après le dernier épisode de la saga vampirique la plus médiatisée de ces dernières années, le réalisateur du film comptant bien sur cet élan pour nous proposer ce film d’une heure trente amusante certes mais sans grande recherche scénographique, un film à l’américaine classique donc qui ne nous laissera pas un grand souvenir mais qui aura le mérite d’avoir été visité par son réalisateur. La seule chose que nous espérons est que Warm Bodies ne sera pas le premier numéro d’une longue série de l’histoire d’amour entre une aristocrate attendrie et un jeune zombie revenant à la vie.