Dans ce cadre idyllique et ses pistes de ski se dressaient quatre salle de projection qui ont accueillie plusieurs milliers de spectateurs avides d’horreur et d’épouvante durant les quatre jours qu’ont duré les festivités.
La ville de Gerardmer se mobilise pour ce grand évènement annuel, en effet depuis 20 ans les commerçants locaux chamboulent leurs activités et se prêtent avec gaieté de coeur au concours de la vitrine la plus …. effrayante et le moins que l’on puisse dire est que ce sentiment d’arriver en plein plateau de film d’horreur est bien présent à Gerardmer, ne soyez pas cardiaque, la radio Fantasticart vous effrayera dans tous vos déplacements locaux, et vous évitera certainement de manquer l’une ou l’autre séance aux quatre coins de la ville.
Malgré les difficultés des organisateurs à trouver le budget nécessaire à l’organisation d’un tel festival, l’on sent très bien que toute la ville essaie de se mobiliser pour l’évènement, les nombreux bénévoles n’hésitent pas à braver la tempête, le gel, la pluie, le froid pour tenir leurs stands et rien que pour cela nous tenons à les remercier pour ce travail exceptionnel.
Si l’affiche du concours long métrage n’était pas très attrayante cette année (selon le jury), on se doit lors de ce genre de festival d’y aller surtout pour l’ambiance qui y règne, son esprit bon enfant et ses relents d’Halloween. Habitué du BIFF qui se déroule chaque année à Bruxelles, nous entrâmes dans l’antre du cinéma fantastique durant quatre jours qui auront probablement changé nos vie à …. jamais car soyons francs, un public de festival de film fantastique va avant tout voir des films dans le but de se marrer, d’extérioriser ses craintes et de rentrer dans un petit délire collectif le temps de la durée de l’évènement. Soyez sans craintes de ce côté là, même si des efforts sont encore à faire, Gerardmer n’a rien à envier à d’autres festivals du genre.
Lionel