Je me nourris de cendres et de braises dorées,
ou bien d'incandescence dans cette austérité;
quand rayonne la vie , alors s'épanouit
mon coeur et l'étrange douleur disparaît et
scintillent les voeux dans la froide nuit!
c'est la vie qui reprend,qui t'appelle et te prends
l'au delà dépassé,ressuscite l'envie;
mais c'est ici,ici et maintenant,toujours seul
pourtant; rassuré de ses maux qui suturent
l'amante imaginée qui anime nos âmes
lugace s'enfuit, comme à l'accoutume.