Les derniers propos de Franck Proust, premier adjoint au maire de Nîmes surprennent. Défendre un second centre commercial en centre-ville alors même que les commerçants de la Coupole des Halles, mais aussi tous ceux des rues de l’écusson, connaissent de vraies difficultés, semble insensé économiquement. Faire venir une enseigne sur un type de produits spécifique, pourquoi pas. Mais en la matière, on peut douter de l’efficacité de la municipalité suite à ses précédents échecs face à de célèbres enseignes qui ont finalement préféré Montpellier. On a l’impression que le premier adjoint veut faire oublier aux Nîmois la politique brouillonne de la mairie en matière de commerces. La réalité, c’est qu’il faut arrêter de mettre en concurrence des commerces similaires entre le centre-ville et les zones périphériques, qu’il faut repenser le stationnement des voitures pour permettre un accès au centre, qu’il fallait un tram’bus qui desserve les zones clés de ce même centre sans en barrer l’accès. La municipalité, par son amateurisme en la matière, a pris le risque de tuer le centre-ville qu’il faut désormais réanimer d’urgence. Par ailleurs, j’en profite pour féliciter Franck Proust pour sa nomination en tant que rapporteur du texte présenté au Parlement européen sur l’avenir de l’automobile. Mais le cumul des mandats entre celui à la mairie de Nîmes et celui au Parlement de Strasbourg semble l’empêcher d’avoir les idées claires pour sa ville !
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