Nos amis tunisiens sont en deuil! Et nous devons partager ce deuil.
Nos amis tunisiens sont désemparés! Et nous devons être tout aussi désemparés.
Nos amis tunisiens ont perdu CHOKIR BELAÏD, tombé sous les balles criminelles de personnes qui ne partagent pas les mêmes idées que lui ni la même vision de la société.
D’autres tunisiens sont morts avant Chokri Benaïd! C’est malheureusement le lot de toutes les révolutions! Mais ils sont tombés sur le champ de bataille, sachant qu’ils risquaient leur vie, face aux forces de l’ordre!
Chokri Belaïd est tombé, sur le seuil de sa maison, sous les balles tiré par un lâche commandité par d’autres encore plus lâches!
Il est mort victime non pas de la révolution, mais de la contre-révolution.
Sa mort concerne les tunisiens certes, mais elle doit aussi concerner tous les maghrébins, tous les arabes!
Chokri Belaid est mort et sa mort est un symbole : le fanatisme est prêt à tout, pour s’imposer et pour faire taire les voix qui le contredisent;
Nous voilà prévenus, pour autant que nous n’ayons déjà compris le message que l’on veut nous passer.
Repose en paix, Chokri et que ta mort ne soit pas vaine!
Qu’elle serve de signal d’alarme contre les dangers de tous les fanatismes et de tous les extrémismes!