L’OISEAU
Quand ton cœur de mésange
Pénétrait mon cœur
Je te faisais patte blanche
J’arrondissais mes paumes
Sur ton rêve
Où se cachait
L’oiseau abandonné
Il volait dans ma tête
L’oiseau du crépuscule doré
Sans jamais se blesser les ailes
Aux parois de mon crâne
Il restait prisonnier
Jusqu’au petit matin
Les trilles de l’aurore
Forçaient les nuages
Je me tenais debout
Au bord de l’orage
Pour le voir s’envoler
Jusqu’au retour de la nuit
Où je l’attendais
Jean Botquin