Tous pays confondus, les technologies de l'information sont au centre des préoccupations des décideurs informatiques, qui voient émerger de nouveaux métiers.
A en croire une enquête* réalisée par EMC, un spécialiste d'outils de stockage et d'archivage de données, les inquiétudes concernant Big Data et Cloud planent aussi bien sur les pays d'Europe, que d'Afrique ou du Moyen-Orient. Ainsi, si 75% des entreprises des pays dits développés affirment être préoccupées par la sécurité et la gouvernance de leurs données, un chiffre équivalent (79%) est constaté chez leurs voisins émergents. Mais si ce climat d'insécurité semble pesant, aussi bien d'un côté comme de l'autre, les entreprises se disent prêtes à l'affronter ou en tout cas prêtes à agir.
Unanimes dans les prévisions
Selon 47% des répondants, tous pays confondus, les technologies d'analyse du Big Data départageront les perdants et les gagnants de leur secteur. Concernant le Cloud, la constatation est la même, puisqu'un nombre équivalent d'entreprises estime que celui-ci remplacera complètement d'ici trois ans les architectures IT traditionnelles implantées depuis longtemps. Et cette présence du Cloud Computing devrait faire naître pour 46% des entreprises interrogées de nouveaux rôles et surtout de nouvelles responsabilités à l'intérieur de leurs départements informatiques.
Les pays émergents pourraient tirer leur épingle du jeu
Mais loin d'elles de ne pas se tenir prêtes. Et cette affirmation est particulièrement vraie dans le cas des pays émergents. Ainsi, la majorité des entreprises interrogées affirment que leurs priorités informatiques sont conformes à leurs stratégies, avec en tête le Maroc à 89%, suivi de la République tchèque à 88%. Par ailleurs, pour celles qui ne se sentent pas prêtes, elles le seront certainement bientôt : 23% des entreprises issues des pays émergents envisagent, en effet, de déployer des solutions d'analyse du Big Data dont 56% des entreprises russes et 40% de celles d'Afrique du Sud. Selon Adrian McDonald, directeur d'EMC EMEA, « Si cette tendance se confirme, les entreprises des pays émergents pourraient s’avérer de redoutables concurrentes pour celles des pays développés. »
*réalisée auprès de 6 656 décideurs IT de 22 pays différents.