Ils nous viennent tout droit du Québec. Vous savez, cette région francophone de l’autre côté de l’Atlantique, où les « Maudits Français » aiment à aller flâner et où les habitants naissent, semble t’il, sur des échasses, des monocycles ou des cerceaux aériens.
C’est ce que je me dis en sortant ce soir du Cirque Eloïze, installés au Grand Rex du 17 janvier au 3 février dernier.
On connaissait de nos cousins d’Amérique le non moins célèbre Cirque du Soleil, là c’est un tout autre soleil qui tourne sur la piste. Je dirais même 14 soleils, qui nous donnent à voir toute la virtuosité de leurs disciplines.
Avec le spectacle ID (prononcez Heidi), ils emmènent les arts du cirque dans l’euphorie et la poésie urbaine. Ils enchaînent les tableaux sur un rythme soutenu, nos yeux ne savent où donner de la tête, tant la scène est riche en sujet d’intérêt.
Ils volent, roulent, sautent ou tournent au milieu d’une cité en constante expansion. Grace à une projection numérique, projeté sur la piste, les tableaux se meuvent autant que bougent les artistes. Les voir est une expérience autant visuelle que sonore.
Leurs bandes son orchestrent avec justesse chaque numéro et on ressort du spectacle avec le rythme dans la peau. C’est un véritable show, et on comprend aisément pourquoi ils en sont à plus de 400 représentations à travers le monde.
Véritables athlètes ils sont à l’aise aussi bien à la corde à sauter, qu’avec des balles de jonglages ; le numéro d’équilibre sur chaise vous donnera le vertige, tandis qu’avec leur trampoline ils vous donneront l’illusion de marcher sur les murs.
J’en suis sorti en voulant m’accrocher aux réverbères, marcher sur mes mains ou faire du break dance au milieu de la route ; mais après le regard significatif du policier que j’ai croisé, j’ai préféré prendre mon stylo et vous écrire le plaisir qui m’a était donné ce soir là.
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