- que lorsque l’on s’embrasse pour se saluer, dans la plupart des régions de France, on pratique deux bises. Dans la région de Brest et en Poitou, il est de coutume de ne faire qu'une bise. Dans le Massif central, la Drôme et l'Hérault entre autre, c'est généralement trois bises. Pour éviter les propagations de virus, passons au salut oral avec un minimum d’un mètre de distance ou le serrage de mains avec gants latex. Mais la bise étant conviviale, la mort inéluctable et les virus plus malins que nous, bisons-nous. Mais réglementons le nombre de bises ! Y a-t-il situation plus ridicule que d’embrasser quelqu’un deux fois sur les joues et de s’entendre dire, non, moi, c’est trois ? Ça pousse au meurtre. Ne nous étonnons pas des chiffres croissants des homicides. Il y a des siècles, les déplacements géographiques étaient rares, les collisions baiseuses exceptionnelles, les erreurs pardonnées. Désormais, les changements de région sont fréquents, on s’y perd, on ne sait plus comment baiser et les conflits sont inévitables, les drames fatals ! On n’en parle peu ! Les réalités souterraines sont parfois plus effrayantes que les visibles.
- que la création de la SPA Francaise, Société Protectrice des Animaux, doit-on le rappeler, date de 1845, soit 3 ans avant l'abolition de l'esclavage, décret du 27 avril 1848, date que tout le monde devrait connaître, quelles que soient les places occupées respectivement, à l’époque, par nos ancêtres dans le trio maître-esclave-autre. Il y a des faits qu’on rapproche parfois en essayant de donner sens ou non-sens à l’un ou à l’autre, alors que la plupart du temps quand on effectue ce genre de comparatif, ils n’ont pas de rapport direct ou les connexions qu’on peut faire desservent l’un ou l’autre des éléments. La comparaison au premier degré choquante passe rarement le stade d’une analyse plus poussée, ou simplement réfléchie. L’idée serait peut-être de traiter les sujets un à un et le plus rapidement possible lorsqu’ils heurtent la morale ou le droit, en mettant l’accent sur l’arrêt de ce qui ne va pas plutôt que sur la réflexion à propos de l’ordre de priorité. Et aussi, ne laisser aucun sujet occulté. Car les réalités souterraines sont parfois plus effrayantes que les visibles.
- que le syndrome de Münchhausen est une pathologie psychiatrique où le malade va simuler une maladie. Son but est uniquement d'attirer l'attention sur lui afin d'être hospitalisé ou ausculté par les médecins. Le même syndrome existe par procuration. Ce sont souvent des mères qui vont simuler des maladies chez leurs enfants, en provoquant des blessures ou symptômes divers. Le parfait syndrome de la dérive ! Alors que les maladies pullulent, que la pauvreté, la malnutrition tuent, que les maladies rares effraient à la lecture de leurs symptômes, que des maladies sont incurables, certains souffrent au point de devoir s’en créer. C’est l’employé de MacDo qui ne peut plus manger de frites, les émissions de télé sur la télé, un dépolluant qui polluerait ? Une forme de gangrène de société ou la solitude n’est plus mère de création mais de dépression ? Une société dont on devrait gratter parfois la surface ! Car les réalités souterraines sont parfois plus effrayantes que les visibles.