Né à Reims le 18 août 1869, Paul Wenz s’établit en Australie au tournant du siècle, après quatre tours du monde. À Sydney, il se lie d’amitié avec Jack London dont il traduit The Love of Life (L’Amour de la vie). Auteur d’une dizaine de romans et nouvelles, Wenz témoigne par sa vie et son œuvre d’une dimension épique, ouverte au plein vent de l’aventure, du côté des Melville, Conrad, London ou Cendrars.
Source : http://www.zulma.fr/auteur-paul-wenz-325.html
Qui est Paul Wenz ? Né au sein d’une riche famille protestante de Reims, grand ami de Joseph Krug (héritier de la célèbre marque de champagne), il fut envoyé par ses parents à Paris afin d’effectuer sa scolarité à l’École alsacienne. C’est là qu’il eut pour camarades André Gide et Pierre Louÿs, ce premier évoquant d’ailleurs furtivement la figure du « grand Wenz » dans ses mémoires (Si le grain ne meurt, p. 81). Élève assez médiocre, Paul Wenz rêvait déjà de partir et ne brillait apparemment qu’en composition. Dès 18 ans, il entreprit ses premiers voyages vers l’Amérique et l’Afrique avant de faire de l’Australie sa terre d’adoption. Bien qu’à la tête d’une propriété, son éducation devait finir par le porter vers l’écriture et, les circonstances l’ayant placé sur des terres largement inconnues du public français, il eut la bonne idée d’exploiter cette opportunité. Son premier recueil ne cache d’ailleurs pas l’orientation décidée puisqu’il s’intitule À l’autre bout du monde (1905, publié sous le pseudonyme de Paul Warrengo).
Il est mort à Forbes, Nouvelles-Galles-du-Sud (Australie) en 1939.
Source : http://lesseptembriseurs.blogspot.fr/2011/06/paul-wenz-lecrivain-du-bout-du-monde.html
Les photos de Roger Roche viennent du site de Jean-Yves Sureau et montrent, pour la première : la maison natale de Paul Wenz en cours de démolition en mars 1972 et pour la deuxième : la maison reconstruite en octobre 1972.
Elle est située au 6 place Godinot.
Source J-Y Sureau, La Vie Rémoise : https://sites.google.com/site/lavieremoise/hotels-particuliers-de-reims/quartier-des-moissons