Un article paru dans Paris Match de cette semaine résonne comme un coup de tonnerre dans le landerneau de la culture, on aurait retrouvé la tête de la femme qui pose nue sur le célèbre tableau de Courbet, L’Origine du monde. Le peintre nous avait montré beaucoup du modèle, on pensait même être arrivé au fond du possible, mais voilà qu’il s’avérerait que nous n’avions pas tout vu.
Des générations d’adolescents se sont épuisés la santé en contemplant le but ultime de leur (qué ?) quête obsessionnelle, planqués derrière l’alibi culturel de leur amour pour la peinture des grands maîtres. Toute cette énergie perdue, dépensée en cartes de France peu ressemblantes, comme des blancs géographiques sans noms où seul le mont de Vénus était identifiable va enfin trouver son épilogue.
Si la tête du sexe est clairement et indiscutablement reconnue, on va pouvoir lui donner un nom et à partir de là, l’humanité va faire une découverte historique, puisqu’on va enfin connaître le nom du con qui a fait fantasmer le monde entier depuis 1866 !