Jusqu’où iront les Etats-Unis pour se prémunir des cyber attaques, particulièrement virulentes ces derniers temps ? Eh bien il faut croire que c’est quasiment devenu la priorité numéro une d gouvernement américain, puisque selon un rapport classé secret defense, la possibilité par le président des Etats-Unis d'autoriser des attaques cybernétiques préventives semble actée.
En effet, les USA semblent vouloir à tout prix prendre de court les prochaines attaques cybertorristes, qui ne manqueront pas d’arriver dans les prochaines semaines/ mois. Etats-Unis prennent les devants face aux récentes menaces liées au cyberterrorisme.
En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître, selon le New York Times, qui a dévoilé ce lundi 4 février un rapport secret du gouvernement américain, le président des Etats-Unis possède le pouvoir légitime de lancer des cyber-attaques préventives en cas de menaces venant de l'étranger fondées sur des preuves solides.
Si du côté de La Maison Blanche, on ne confirme pas officiellement cette information, un responsable a indiqué que Barack Obama « avait érigé des principes pour conduire des attaques de ce type en conformité avec la Constitution américaine et les lois internationales ».
Ce responsable a en effet souligné que "Les Etats-Unis agiront conformément à leur droit intrinsèque à la légitime défense dans le cyber-espace, comme le reconnaît le droit international, pour prévenir toute perte en vie imminente ou dommage significatif".
« Les cyber-armes sont considérées comme tellement puissantes par les auteurs du document qu'elles ne peuvent qu'être activées au plus haut niveau du gouvernement », selon le quotidien, qui cite des sources anonymes.
Preuve de l’importance accordée par les USA à ce genre d’affaires, le programme qui leur est consacré au Pentagone (dit "Cyber Command"), fait travailler 900 personnes actuellement, et doit voir ses effectifs grimper… à 4.900 militaires et civils, selon le Washington Post.
Selon les informations officielles, Barack Obama a donné une seule fois son feu vert à une série de cyber-attaques, orientées contre l'Iran et ses centrales d'enrichissement d'uranium. Une opération répondant au nom de code "Jeux olympiques" et déjà entamée par les services secrets sous George W. Bush.
"Les attaques contre l'Iran ont montré que les infrastructures d'un pays peuvent être détruites sans être bombardées ou sans envoyer de saboteurs", écrit le New York Times.
Ca fait froid dans le dos…
Via Reuters