18h09 – « On ne fait plus rien ensemble tu le sais très bien, on ne partage plus rien, je suis juste à côté de toi dans ce lit, on est comme deux potiches, tu sais ce que ce veut dire deux potiches ? … »
18h11 – « Je m’en fou j’ai pas peur, je vais mettre le feu, je ne suis que de passage ici, je vais mettre le feu, j’ai pas peur, j’ai pas peur … »
18h15 – « Tu me manques, je t’aime, je veux toucher tes cheveux, sentir ton corps… (Elle doit raccrocher) … tu vois tu ne veux pas m’écouter, je ne suis rien, je suis un moins que rien. »
18h18 – « … mais moi je m’en fou j’ai pas envie d’aller tirer mon coup à droite et à gauche, des salopes y’en a des tonnes, c’est toi que je veux, une fille comme toi, t’es ma salope… »
18h24 – « bah si la vie c’est comme ça c’est vraiment pas marrant, autant crever. »
Chronique de la haine ordinaire, des conneries que l’humain est capable de débiter, des gens que je croise sur mon lieu de travail, de la violence dans les mots… j’ai une tendresse pour l’utilisation du terme « potiche » assez difficile à placer en 2013, et aussi la symbolique sur les salopes, au moins elle est au courant.