Nat Koyama découpe des silhouettes et tranche des têtes. Il nous assaille de chimères obsédantes ainsi démembrées, morcelées, qu’il taille sous nos yeux.
Il sonde l’esprit, fouille l’âme, décortique l’être et son encre dévore l’espace.
Dans la lignée des Shunga, gravures japonaises érotiques, les courbes sincères et riches de ses traits même immobiles, ne cessent de tourbillonner et nos yeux, coupables, cherchent l’accalmie.
Alors que notre esprit bouillonne, ces créatures explosives s’entêtent, et leur force débridée presque volcanique, donne à cette émeute une vérité déroutante.