En règle général, un spécialiste ne reçoit jamais ses patients à l'heure. Pour tromper l'ennui, il met à notre disposition des tracts publicitaires culpabilisants (le tabac tue !) ou angoissants (Et si c'était la sclérose en plaques ?), des ouvrages médicaux sur la vésicule ou la prostate totalement indigestes et enfin, des revues. Dans le meilleur des cas, celles-ci ont quelques semaines de retard, dans le pire des cas, un an ou deux. Non seulement les pages d'actualité sont faisandées, mais les loisirs tant espérés ont été consommés. Un gourmand a arraché les bonnes recettes, un cérébral a rempli les cases de sudoku et un angoissé à raturé le test portant sur la confiance en soi. Avec les 65 € versés pour ma consultation d'une durée de 10 minutes, mon spécialiste pourrait pourtant s'abonner au Point ou au Nouvel Observateur et m'offrir un peu de fraîcheur dans sa salle d'attente. Je n'ai aucune explication quant à cette mesquinerie éditoriale. Quelqu'un aurait-t-il la réponse ?
En règle général, un spécialiste ne reçoit jamais ses patients à l'heure. Pour tromper l'ennui, il met à notre disposition des tracts publicitaires culpabilisants (le tabac tue !) ou angoissants (Et si c'était la sclérose en plaques ?), des ouvrages médicaux sur la vésicule ou la prostate totalement indigestes et enfin, des revues. Dans le meilleur des cas, celles-ci ont quelques semaines de retard, dans le pire des cas, un an ou deux. Non seulement les pages d'actualité sont faisandées, mais les loisirs tant espérés ont été consommés. Un gourmand a arraché les bonnes recettes, un cérébral a rempli les cases de sudoku et un angoissé à raturé le test portant sur la confiance en soi. Avec les 65 € versés pour ma consultation d'une durée de 10 minutes, mon spécialiste pourrait pourtant s'abonner au Point ou au Nouvel Observateur et m'offrir un peu de fraîcheur dans sa salle d'attente. Je n'ai aucune explication quant à cette mesquinerie éditoriale. Quelqu'un aurait-t-il la réponse ?