Fayhan al-Ghamdi, prédicateur de la TV saoudienne, violeur, assassin de sa fille Lama âgée de 5ans

Des nouvelles de l’Enfer ! Des nouvelles toutes fraîches de cet idéal religieux qui n’est que la négation d’une humanité et qui soustrait à tout droit fondamental la femme.

Voici la terrible histoire d’une petite fille de 5 ans en Arabie Saoudite nommée Lamaa, qui a été torturée à mort par son père : Fayhan al-Ghamdi, le prédicateur éminent de la télévision saoudienne!!!

 un monstre choyé par la charria, cette justice qui nie la femme

Lamaa a respiré son dernier souffle dans une unité de soins intensifs d’un hôpital de la capitale saoudienne à Riyad après dix mois de soins intensifs dans la souffrance avec les bras cassés, une fracture du crâne et des contusions à la tête, et une hémorragie interne selon sa mère sur Al Arabiya. Cette fillette a été également victime d’un viol

« Il a utilisé toutes sortes de tortures et de sévices contre Lamaa, » a dit la mère de la petite fille, maintenant divorcée de son mari. La mère a expliqué qu’après avoir été divorcée, elle a eu un « accord » avec son ex-mari au sujet de la fille et ils partageaient la garde…

Récemment, ce prédicateur religieux d’Arabie Saoudite a pris sa fille pendant deux semaines selon « l’accord »conclu, mais il ne revint jamais, dit la mère, en ajoutant qu’elle a été «surprise» de recevoir un appel du ministère public situé à 160 km au sud de Riyad, lui demandant d’aller à l’hôpital Shamisi.

Le rapport médical indique que Lamaa a été torturée à l’électricité et avec des fouets. Elle a même été brûlée avec un fer à repasser, dit la mère.

La Directrice de l’hôpital a dit que l’homme a admis avoir battu sa fille, mais n’a pas expliqué pourquoi. « J’ai été choquée et ne pouvais pas croire ce qui est arrivé à Lamaa. Quand je l’ai vue, je ne pouvais pas le croire, ce n’est pas possible d’agir ainsi et d’avoir un cœur normal? », a déclaré la mère de Lamaa.

Quand elle a demandé à son ex-mari à l’hôpital, pourquoi il a torturé Lamaa, il a répondu avec un « petit rire seulement. »

Cet être indigne de toute humanité a été libéré après seulement quatre mois de prison et il a été absout d’une simple amende de 200000 rials ( 40000€ ). Ce qui est merveilleux dans cette religion d’état que d’aucuns trouvent tolérante ou modérée c’est que ce monstre, ce cet odieux criminel pervers aurait payé le double si son enfant avait été un garçon ! Ce crime témoigne malheureusement de la condition misérable des femmes dans ce pays où est instituée la charria. Ce prédicateur, ce fou de Dieu, disposait depuis son divorce d’un droit absolu sur sa fille, un droit qui la livrait à sa merci. La maman étant Egyptienne ne disposait que d’un droit d’appel téléphonique ! Quand au père, religieux éminent, écouté, respecté, il prônait prônait le voile intégral pour les nourrissons de sexe féminin et avait fait certifier la virginité de son enfant de 5 ans, par examen médical. Les traumatismes constatés à son admission à l’hôpital comportaient des blessures par câbles électriques, des coups, un dos brisé, des viols particulièrement cruels, et un rectum brûlé.

L'Arabie saoudite punit le viol et le meurtre par la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à la peine capitale pour le meurtre de son enfant ou de son épouse. Il paie seulement «le prix du sang». Il faut savoir qu’en Arabie Saoudite, mais également dans tout pays pratiquant la Charria, cette injustice islamique, il existe des barèmes qui établissent le « prix du sang » ! Un inventaire à la Prévert, mais un inventaire pervers dénué de toute poésie : 300 000 rials, si la victime est un musulman et 150 000 rials, si la victime est une musulmane. Il tombe à 3333 rials si la victime est une femme d'une autre religion. Je n’ose même pas évoquer le cas d’une victime athée !!!

La comptabilité de l’horreur. On imagine une telle ignominie entre les mains des bourreaux nazis ! En conclusion je souligne cette déclaration du Saoudien Hamza Kasghari qui tout en humour noir démontre le tragique de ce pays sous la coupe du religieux, de l’obscurantisme : «Les femmes saoudiennes ne vont pas en enfer, parce que ce n'est pas possible d'aller deux fois en enfer». CINGLANT DE VERITE et à lire ce constat j’en ai encore plus froid dans le dos lorsque je croise dans mon pays de Liberté, de Fraternité et d’Egalité des femmes se parant du tissus de la honte, de la parure de l’esclavage !!! Mais je suis fier lorsque je constate que des femmes courageuses comme Manal Al Sharif lance la mobilisation sur les réseaux sociaux arabophones. « Je suis Lama » #AnalLama.

Nous sommes tous Lama