Et l’homme… créa le robot, l’exposition pour les automates

Par Ecribouille @Ecribouille

Je suis bon public, même très bon public. Il y a peu de films que je n’aime pas, et peu de livres que je n’ai pas terminés. Je passe mon temps à excuser tout le monde, en essayant-de-me-mettre-à-la-place-de. Mais il y a malheureusement des moments de déception, et ce fut le cas pour l’exposition Et l’homme… créa le robot au Musée des Arts et Métiers.

Si je livetweete quelque chose, c’est globalement assez mauvais signe car cela veut dire que je ne suis pas forcément très attentive. Pour vous résumer mon impression de cette exposition : c’était bien, mais c’est déjà fini ?

La partie consacrée aux automates en début de visite est très bien pensée et indispensable. Le problème de la suite est qu’elle est difficile à suivre car on passe de l’automobile à la conquête de l’espace, puis aux jouets. Tout cela est très bien, seulement je fus déçue de ne pas voir de démonstration d’application réelle dans la vraie vie du quotidien de tous les jours de concepts robotiques. Voir des robots branchés sur secteur et éclairé par des LED de couleurs ne m’intéressait pas, je voulais en apprendre sur l’usage des robots. Enfin, j’avais sentie l’exposition orientée de manière à faire sortir la robotique de la science-fiction grâce à la documentation promotionnelle. Je fus alors plutôt choquée de voir que la conclusion de cette histoire de la vraie robotique, du monde réel, fut celle de la science-fiction et des robots de cinéma.
C’est toujours sympathique pour en mettre plein la vue, mais est-ce que cela apporte quelque chose au moins d’en faire une priorité ? La partie cinéma est en conséquence pour moi la section brief marketing du musée.

Je me rappelle d’un excellent document télévisé sur les animatronix, leur usages et leurs différents entretiens à l’intérieur du parc Eurodisney. C’est un véritable bijoux d’automate pouvant reproduire gestes et rictus pour les attractions. Le musée des Arts & Métiers leur a consacré l’introduction de l’exposition, ou celle qui décore avant d’entrer, avec un pauvre cartel de la taille de ma main.

C’est donc une exposition divertissante, mais pas tant enrichissante. Du moins elle ne l’est pas assez par rapport à ce que j’en avais imaginé et c’est donc une déception pour moi. Mais emmenez vos enfants, cela les amusera.

Je terminerai ce billet avec la phrase qu’on me lança à la sortie d’un entretien pour un concours : Voulez-vous être un robot intelligent ou un esclave automate ? 
C’était pour me faire renoncer à être chargée de communication, et il avait raison. Cela m’aurait particulièrement ennuyée.

Animatronix ! twitpic.com/c0bqmu

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Automate aux ballons, XIXe siècle. twitpic.com/c0btxj

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Les robots dans l’industrie, et surtout dans l’automobile… twitpic.com/c0bvdd

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

La conquête spatiale ! twitpic.com/c0by4q

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Terminator 2… Un peu vulgaire… twitpic.com/c0bz11

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Je comprends pourquoi Will Smith n’avait pas confiance. #Asimov twitpic.com/c0c0j0

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Sarah Connor ? twitpic.com/c0c1dt

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013

Vous êtes un robot, n’est-ce pas ? twitpic.com/c0c2fr

— Uty (@Ecribouille) 2 février 2013