Mes yeux furent tout à coup frappés

Par Vertuchou

Mes yeux furent tout à coup frappés par de blanches épaules rebondies

sur lesquelles j'aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèrement rosées

qui semblaient rougir comme si elles se trouvaient nues

pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme,

et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie.

Ces épaules étaient partagées par une raie,

le long de laquelle coula mon regard, plus hardi que ma main.


Honoré de  Balzac