L’utlra-laïcisme à la conquête des fêtes chrétiennes

Par Tchekfou @Vivien_hoch

De nos amis de l’Observatoire de la christianophobie (n’oubliez pas de vous abonner et de soutenir la cause !).

Dans ce formidable raz-de-marée qui déferle sur notre société et qui entend ravager tout, je dis bien tout, ce qui porte un franc ou vague parfum chrétien, il fallait bien que Jacques Attali, ce cosmopolite avoué et qui n’a d’autres valeurs que celles qu’il s’accorde à lui-même, ajoutât son petit clapotis…

Le voici pérorant sur son blogue généreusement hébergé par l’hebdomadaire L’Express – autre organe de la destruction organisée – sur la suppression nécessaire et inévitable des fêtes chrétiennes. Lisez donc pour savoir ce qui nous attend…

« Il convient (…) d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que  des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes (…) La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21eme siècle, aurait tout à y gagner. »

Le texte est laissé tel qu’il se présente avec ses fautes d’orthographe et autres approximations (le saint jour de Pâques est évidemment fêté le dimanche et n’est pas à proprement parler “férié”, c’est le lundi de Pâques qui l’est dans à peu près tous les pays européens (sauf le Portugal, l’Espagne et la Russie).