Rien ni personne ne peut nous obliger à adhérer à la culture de l’agitation intérieure qui témoigne d’une relation immature à la vie qui nous fait vivre. La soif de silence intérieur ne résulte pas d’une nostalgie liée à l’âge. Elle éclot aujourd’hui chez celles et ceux qui, dans la force de l’âge, n’acceptent plus de laisser leur vie intérieure leur échapper ... comme du sable qui s’écoule entre les doigts.
Sur la Voie tracée par Graf Dürckheim, la culture du silence est fondamentale. Il écrit : « Quand cette expérience est vraiment vécue, et non pas seulement pensée, cherchée ou pressentie, elle peut devenir le point de départ et le but d’une évolution spirituelle, une orientation de la vie, un - exercice - dont le fruit ne sera pas un état éphémère mais un état d’être permanent pour l’homme parvenu à la maturité ».
Jacques Castermane