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Dérives Au Bureau

Publié le 06 février 2013 par Hunterjones
Dérives Au Bureau The Office, vous connaissez?
La délicieuse série du tout aussi délicieux Ricky Gervais a donné naissance à un équivalent étatsunien mettant en vedette le comédien Steve Carrell dans le rôle de l'ahurissant Michael Scott.
Dérives Au Bureau Scott est un personnage de fiction inspiré de l'original britannique David Brent (écrit et joué par Gervais)extraordinairement drôle, immature, absolument centré sur sa propre personne, définitivement obssédé par les choses qui le concerne personnellement; il est lâche, a un jugement plus-que-douteux et chaque fois qu'il a une mauvaise idée en tête, au moment où on croit qu'il a comprit et qu'il passera à autre chose, il fait une rechute et redevient l'immature et infantile emmerdeur qui réussit à mettre tout le monde en rogne quand il croyait faire rire, qui réussit à faire paniquer quand il devait rassurer, et qui décourage de la nature humaine quand il devait au contraire, prendre la situation en charge.
Dérives Au Bureau
Il est le cas typique du gars que l'on veut faire taire quand les choses sérieuses se pointent.
Le pire figurant du film de la vie faisant toujours ce qu'il ne faut pas.
Un handicapé social. Un tordant perdant.
Après que les États-Unis aient copié les deux premières années de la série britannique qu'ils avaient acheté en 2005, ils ont écrit leurs propres épisodes à partir des personnages créés par Ricky Gervais (& Stephen Merchant).
Dérives Au Bureau La série est très très très drôle.
Vraiment.
7 saisons sont disponibles en vidéo et je vous les conseille toutes.
C'est à pleurer de rire par moments.
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Maurice Vellacott vous connaissez?
Dérives Au Bureau Le gars a obtenu une maîtrise en théologie suivi d'un doctorat en prédication ce qui en fait un pasteur en Saskatchewan avant qu'il ne verse dans la politique.
Avec une telle proximité psychologique avec Dieu et ses dérivés, il n'est pas étonnant de constater qu'il ait abouti chez les Conservateurs du gros HarPEUR.
Peu de temps après avoir été élu dans sa circonscription en 1997, il a soumis un projet de loi afin de supprimer un programme qui accordait des subventions à des regroupement de droits de la personne qui présentaient leurs dossiers litigieux devant les tribunaux canadiens. Il le faisait particulièrement parce qu'il voulait s'en prendre à la citoyenne Ailsa Watkinson qui avait gagné sa cause dans un cas de punition corporelle contre un enfant.
Dérives Au Bureau Dès l'année suivante, il a soumis une proposition sur les droits de la conscience qui empêcherait les infirmières et les médecins de pratiquer des avortements.
Vellacott était du côté de Stockwell Day quand le monstre de L'alliance/Reform/créationiste/conservateur parti a été créé.
C'est toutefois HarPEUR qui a tassé Day dans la lutte intestine qui a suivi.
Vellacott s'est rallié au gros gnochon.
Quand la cour de la Saskatchewan a rendu légale les mariages des conjoints de même sexe en 2004, Vellacott s'est dit ouvertement désolé de la chose. L'année suivante, Vellacott a appelé à une législation sur l'interdiction de tuer un enfant non-né (en appuyant entre autre sur l'idée du double meurtre en cas d'assassinat de femme enceinte). Il s'est trouvé quelques supporteurs mais aussi beaucoup de gens pour lui suggérer de fermer sa gueule à même son parti.
Dérives Au Bureau
En 2006, il revenait à la charge comme Charlie Brown vers le ballon de football tenu par Suzy et a écrit une lettre ouverte en appelant à des projets de lois plus restrictifs en ce qui concerne l'avortement au Canada.
L'an dernier, il a donné deux médailles du jubilé de la reine à deux criminelles condamnées pour de l'activisme mal avisé anti-avortement. L'une des deux étaient même encore en prison quand on a annoncé les médailles. Il les as qualifiées d'héroines de l'humanité.
La semaine dernière, il a eu une rechute et s'est trouvé deux complices pour l'accompagner dans ses délires.
Dérives Au Bureau
Michael Scott et Vellacott ont beaucoup en commun.
Le Ott entre autre, comme dans Ôtez-moi pas ça de la tête.

Le premier est toutefois drôle à en pleurer dans une série de fiction.
L'autre est réèl à en pleurer et est particulièrement décourageant de la nature humaine.
Un handicapé social. Un total perdant.

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