Une victime collatérale de la médiatisation de l'euthanasie ?

Publié le 09 avril 2008 par Micheljanva

Parce qu’elle ne supportait plus les souffrances de sa fille, elle l’a tuée. L’accusée, 66 ans, a assassiné Anne-Marie, sa fille de 26 ans handicapée motrice cérébrale, en la noyant en mai 2005. Elle comparait libre et ne nie pas les faits mais évoque l’ "impasse" dans laquelle elle se trouvait :

"Vous ne pouvez pas savoir l'angoisse que c'est d'avoir un enfant comme ça. D'être assise à côté d'elle, d'essayer d'attirer son attention pour l'occuper, sans y arriver. C'est atroce. Personne ne pouvait rien à ses souffrances."

Et la presse ose se demander "Crime ou geste d’amour". Folie, plus simplement. A force de voir des nervis demander l'extermination des souffreteux, certains en finissent par croire que c'est la seule solution et passent à l'acte : en avril 2005, la loi Leonetti avait été votée après une intense propagande pro-euthanasie (pour une loi Vincent Humbert).

Michel Janva (merci à TD)