Entrant de plus en plus dans la « vie industrielle » de mon sujet j’avertis mes lecteurs qu’ il s’agit du même paragraphe mais de sa suite …ET DONT JE VOUS RAPPELLE LE TITRE
4 ) QUAND LE POLITIQUE S’ENTICHE DES MIRAGES PUIS SE DESINTERESSE FAUTE DE SOUS …….
.4 -1 : Quelques dilemmes de base du constructeur (suite)
Si tout le béton nécessaire à la plantation d’un parc équivalent à un EPR c’est à dire à 2400 éoliennes ne vous a pas fait sursauter , vous devez être quand même assez lucide pour vous rendre compte que non seulement cette quantité sera bien supérieure mais que ,en tant que constructeur d’éoliennes , pour trouver l’acceptation des populations sur une telle surface vous allez devoir en implorer des municipalités et aller en visiter des préfectures ("Le taux de recours sur les permis est de 37%, contre 5% en moyenne pour les autres industries, déplore Nicolas Wolff, vice-président du syndicat des énergies renouvelables.) !!!
Admettons , cependant, que ( en tant que constructeurs) vous disposiez d’une bonne réserve de conviction ( que dis-je, d’un lac de salive à dépenser !) ;SURTOUT parce que les agriculteurs percevront comme positive la subvention pour les KW qu’ ils CROIENT pouvoir produire et qui remplacera celle de la PAC qu’ ils ne vont bientôt plus guère trop toucher …..Admettons dis-je que vous ne leur révéliez pas qu’ il faut en moyenne quatre ans pour implanter un mât avec son intendance de raccord électrique …….Il m’étonnerait que vous ne puissiez leur garantir un CERTAIN prix d’achat par la compagnie électrique ….. Car l'éolien, comme le solaire, est subventionné. Alors que les prix du marché de gros de l'électricité avoisinent 5 centimes d'euros le kilo watt heure (4,2 centimes pour le nucléaire), le tarif de rachat de l'éolien terrestre, garanti pendant quinze ans, est de 8,4 centimes. Mais qui vous dit que passés ces délais le Pouvoir continuera à subventionner a la même hauteur et ne variera pas selon la productivité du site etc.( il l’a fait déjà plusieurs fois) ???Qui vous dit surtout qu’ une des autres énergies renouvelables ne fera pas une percée économiquement bien plus rentable et vous laissera en rade avec un vent si peu exploitable qu’ il ne comblera même pas les frais de votre maintenance ( l 'an dernier, elles n'ont fonctionné que 22% du temps à pleine puissance.)
4-2 : A la recherche de la « machine à tout faire »……Est-ce possible ?
Plusieurs facteurs économiques industriels jouent en sens contraire : il y a ,et cela continuera ,la flambée du prix du pétrole….. L'augmentation du prix du gaz dépendra de l’arrivée sur le marché du gaz de schiste ….. La peur du nucléaire après Fukushima sera intelligemment entretenue mais induira en tous cas le renchérissement du nouveau nucléaire…..Quant au solaire à panneaux il ne deviendra pas archi- compétitif avant une percée scientifique et technologique qui se fait attendre …..
Le problème à résoudre est donc dans la définition soit d’une machine destinée à un parc of–shore ne desservant que les secteurs côtiers ( pour diminuer un raccordement massif au réseau national ) soit d’une machine tout venant terrestre ….Certes la technologie progresse mais le prix unitaire des mâts, pales et nacelles continue à augmenter en raison de la hausse du prix des matériaux et de la demande………Quoiqu’ il en soit, vous trouverez sur INTERNET (France énergie éolienne fee / LA COMPAGNIE DU VENT ) très facilement les noms des constructeurs des 156 modèles d aéro -générateurs plantés en France !!!!! 156 MODELES D’EOLIENNES SURSAUTEZ VOUS ! Pourquoi une telle dispersion des efforts ???? Je ne vais pas esquiver la réponse : le marché est trusté, en France, par quatre constructeurs parmi la dizaine des principaux mondiaux connus et les constructeurs français essayent d’y montrer avec quelque retard leurs petits muscles(ALSTOM/AREVA /VINCI /EDF /GDF SUEZ ETC ) !
Par ailleurs le gouvernement cherche à mobiliser des emplois , et si le secteur aligne des promesses trop alléchantes (10.000 aujourd'hui, 60.000 espérés en 2020, d'après le cabinet Capgemini), on peut toujours espérer que ,puisque le marché mondial de l'éolien (50 milliards d'euros) n'en est peut- être qu'à ses débuts , l’objectif consiste en réalité à acquérir une expertise et un vivier pour les chantiers futurs, afin de recoller au peloton des leaders étrangers . La course-poursuite est engagée et les constructeurs français ont formé comme dans la Tragedie antique une chorale des pleureuses ‘( « France énergie éolienne » )dont je vous livre quelques lignes de leur Communique : « 2012, année noire pour l’éolien, ainsi que le démontre le chiffre de puissance raccordée publié par ERDF. France Energie Eolienne (FEE) confirme ce chiffre, suite à son recensement auprès des constructeurs d’éoliennes. L’objectif de 10% du mix électrique d’origine éolienne en 2020 contre 3% aujourd’hui deviendrait-il hors de portée ? …. Voeux bientôt exaucés? Entériner la suppression des ZDE./Entériner la suppression de la règle des 5 mâts./Accélérer le développement de l’offshore/Coûts de raccordement acceptables./Passage autorisation à déclaration ICPE.Mais le prérequis indispensable au redémarrage de la filière demeure le rétablissement d’un arrêté tarifaire notifié et sécurisant l’investissement … »ETC ;
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Soyons malgré tous honnêtes .Avec une production d'électricité instantanée atteignant celle de 6 réacteurs nucléaires, l'énergie éolienne a couvert, jeudi 27 décembre2012 en moyenne 8,5% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles polluantes.Ce record a lieu au cours d'un mois de décembre durant lequel le parc éolien a joué un rôle particulièrement important : il a couvert 4 % de nos besoins en électricité. Sur l'ensemble de l'année 2012, ce taux a été d'environ 3 %, ce qui représente la consommation domestique de près de 6 millions de personnes (chauffage électrique compris)
Donnons un peu la parole aux « dégoutés » !
Total, qui se développe dans le solaire, a choisi de se détourner de l'éolien. "Nous refusons d'investir dans une énergie sans perspective de rentabilité", disait avant l'été son PDG… "Mettre des éoliennes dans notre pays n'a pas de sens, complète Jean-Louis Butré, président de la Fédération de l’environnement durable. Leur implantation aboutit à substituer une partie de notre production d'électricité très bon marché, issue du nucléaire, par de l'électricité hors de prix."
J E VEUX BIEN PARIER QUE LA MINISTRE ACTUELLE ACCORDERA AUX FABRICANTS FRANÇAIS DE L’EOLIEN QUELQUES ENCOURAGEMENTS …….De plus l’essor de l’industrie éolienne chinoise m’insupporte par ses manières…..