* MOURiR POUR DES iDéES * // HALEiNE FAUVE. Vincent Delhomme

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble
 

Georges Brassens, Mourir pour des idées

(cc) Mourir pour des idées / Vincent Delhomme 

Lourd… Lent…

L’encre sur le papier

Ça rame…

Marre…

Râle d’âme mon amiral !

Ramdam

Bordel dans mes entrailles !

   Barouf

(Compréhension de

L’homme sur le papier…)

Je veux être un bourreaux

Aimer ma tâche !

Et puis je veux des preuves !

Comme du sang sur les mains…

(accuitement

   semontiel

   borgne absorbant blême)

J’accroche vent sur mer

   Comme voile

                   Vent sur mer

(Laissons nous guider

Quitte à quitter la route…)

Merde !

Je ne comprends plus

Rien

Je broie

   Les rêves d’un autre !

Merde !

Ça ne ressemble plus

   À rien

Repos…

Mon postérieur si peu tanné

   Sinon par les chaises

(Une fesse sur chaque

   Embouchure…)

  

Jure ! Jurons !

Merde !

C’est moche !

Insatisfaisant – dé sorti de mes mains

   N'arrêtant pas de rouler…

L’attente un jour se lasse

Ce sont des mots pour dire

            La frustration

   L’enlisement

   Plus ou moins

   Conscient

   L’espoir

   S’amenuisant

   Nuisible

        L’espoir réclamant son dû.

OK moi là-bas !

Faisons réconciliance !

(à force de

  néologismes

serons-nous à m’aimes ?)

C’est possible…

Aucune fluidité

  Perdu la musique

Merde ! j’ai

  Perdu la musique

Cela sent un peu

  Le conifère…

Cela sent le vent mauvais

Sans la joie de boire à sens dessus

Sans la joie de l’ivresse

Peut-être mais

J’irai encore

  Au-delà des pyramides !

Aïe !

Faudra-t-il comprendre

   La vie dans ses extrêmes ?

Pouvons-nous devenir

   Extérieurs à tout ça ?

Sinon ça va…

Aigreur…

   Alcool…

Soyons clairs :

J’ai un peu bu ce soir…

   Excusez-moi !

Je me suis embrumé

   J’ai bu des litres exsangues de tous soupçons

   Sauf du lendemain

   À l’haleine fauve