Le rapport intitulé L'économie des écosystèmes et de la biodiversité (TEEB) pour l'eau et les zones humides, a été présenté aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale des zones humides. (*)
Par exemple, grâce à des pratiques de gestion améliorées de l'eau, le lac Ichkeul, en Tunisie, a pu être restauré et le nombre de touristes a doublé depuis 2005. La promotion du lac en tant que destination touristique a contribué à sensibiliser aux valeurs des écosystèmes lacustres et à l'importance de l'utilisation rationnelle des zones humides. Elle a aussi généré de nouvelles sources de revenu pour la gestion du parc et la conservation et a permis d'établir des structures de formation et de crédit de base pour améliorer la participation des communautés locales aux activités de tourisme.
" Ce sont les pauvres qui souffrent le plus de l'érosion de la diversité biologique parce que leur survie dépend d'une nature prospère. Lorsque nous détruisons les zones humides, nous bouleversons le cycle naturel de l'eau et sa capacité de fournir l'eau dont ont besoin les foyers et les fermes. Ainsi, sans le vouloir, nous ajoutons aux souffrances des plus démunis. Le présent rapport renforce le message qui proclame que la restauration et la protection des zones humides sont vitales si l'on veut relever les défis les plus pressants de l'heure - la sécurité alimentaire et de l'eau, les changements climatiques et la pauvreté. "L'économie des écosystèmes et de la biodiversité pour l'eau et les zones humides" appelle les décideurs du domaine du développement à reconnaître les valeurs de ces écosystèmes et à mettre en place des réponses politiques en faveur de la conservation et de la restauration des zones humides " déclare Pavan Sukhdev, chargé de l'étude TEEB, ambassadeur de bonne volonté du PNUE et actuellement président du Conseil consultatif TEEB.
(*) par le Secrétariat de la Convention de Ramsar, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l'Institut pour une politique environnementale européenne (IEEP), l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Wetlands International et le Helmholtz Centre for Environmental Research (UFZ) avec l'appui de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) de la Confédération suisse et du Secrétariat du Réseau environnement de Genève (GEN).
Source : Médiaterre