L'étude, réalisée en laboratoire de recherche dans des conditions contrôlées, a été menée auprès de 17 adultes en bonne santé, âgés de 20 à 34 ans, invités à effectuer une tâche cognitive. Ils devaient en visionnant une rangée de 5 flèches, de sens variables, sur un écran, appuyer sur un bouton avec le pouce gauche ou droit selon le sens de la flèche du milieu. Les bénévoles ont effectué cette tâche en mastiquant ou non et les chercheurs ont enregistré la vitesse et de la précision de leurs réactions. Enfin, ces volontaires étaient suivis en utilisant l'IRM fonctionnelle (IRMf) qui permet d'identifier l'activité dans des régions spécifiques du cerveau.
Les chercheurs ont eu des résultats mitigés avec l'analyse IRMf, mais suggèrent que certaines régions sont plus impliquées (Voir visuel ci-contre : tâches jaunes- A Réseau cérébral d'alerte, B Réseau cérébral exécutif) dans la vigilance et la vitesse de réaction. Ils constatent également que,
· la mastication active certaines zones du cerveau, comme le cortex cingulaire antérieur ou « calme » d'autres zones,
· le temps de réaction est plus rapide quand un participant « mastique », en revanche son exactitude ne change pas.
Selon leurs conclusions, mâcher réduirait bien le temps de réaction, un effet lié à une vigilance accrue, un meilleur contrôle des mouvements et peut-être un comportement plus détendu…
Source: Brain and Cognition doi.org/10.1016/j.bandc.2012.12.002 online January 29 2013Effects of chewing on cognitive processing speed (Visuel © Michael Flippo - Fotolia.com)