Entre l’envol et la chute, l’homme parachuté dans la cité apprend à maîtriser sa trajectoire et à défier les lois de l’univers et de la pesanteur.
Initié à l’occasion d’un travail collectif pour les 20 ans de l’agence VU, la série « La Chute » met en scène les corps en apesanteur de danseurs de Hip Hop, de Capoeira et de danse contemporaine. Une “chute de l’ange” des années 2000, toute en tension et en énergie, entre ciel et terre.
« J’aime qu’à l’ère de Photoshop, la photographie puisse encore surprendre et témoigner d’instants ayant réellement existé, sans trucages, ni manipulations ” explique Denis Darzacq. Ce qui passionne depuis des années ce photographe, c’est l’étrangeté d’un corps naturel évoluant dans un milieu urbain aussi construit…
En 2006, poursuivant le motif de l’évolution des corps dans l’espace urbain, Denis Darzacq a demandé à des danseurs et des sportifs, revêtus de vêtements ordinaires, d’effectuer des sauts devant des fonds qu’il avait lui-même repérés, choisis et préalablement maquettés.Pris dans des cours d’immeubles ou des rues du XIXe arrondissement Parisien, de Nanterre et Biarritz, ces jeunes ne jouent que leur propre rôle et se contentent d’effectuer des sauts dans un décor urbain moderne.
« Denis Darzacq signe aujourd’hui une œuvre rigoureuse, singulière et mature, sans faux-semblant ni fioriture, où la simplicité se joint à l’énergie. »
Jusqu’au 19 avril 2008 – Centre Atlantique de la Photographie - Galerie du Quartz - Brest