Scott Snyder/Jock, Francesco Francavilla
Urban comics
Février 2012
Bruce Wayne, Batman "historique" n'est plus, c'est Dick Grayson qui le remplace, assisté de Tim Drake, alias Red Robin. Tout cela est très bien expliqué dans l'introduction de ce nouvel épisode de la sage Batman, qui suit la chronologie des évènements de l'univers Dc, et en l'occurrence le chapitre "Final crisis". (voir ce titre, et la ligne de temps sur le site Urban).
Dans "sombre reflet", titre indépendant des autres sorties de ces derniers mois, dont : "Batman Knightfall", et "la revanche de Bane", qui ont inspiré le dernier film cinéma (pour ceux qui ne suivent Batman que sur grand écran), Batman retrouve l'inspecteur Gordon, et doit mener à bien une enquête basée sur le vol et la mise aux enchères de pièces à conviction dangereuses liées à des affaires criminelles particulièrement dures. Parmi celles-ci, un composant chimique qui fait muter les personnes l'absorbant en créatures animales féroces...Le "Priseur" homme inconnu de Batman semble être un maillon de cette secte.
L'inspecteur Gordon, aidé de sa fille Barbara (Oracle), est quant à lui confronté à son passé, du fait du retour de son fils James, déclaré psychopathe, et accusé entre autre du crime d'une amie alors qu'il était enfant.
Toutes ses affaires pourraient être liées...
Scott Snyder, (American vampire) a fait ses preuves de scénariste, et il ne fait aucun doute qu'il sait raconter des histoires.
Jock dans le premier chapitre de ce tome 1 sert un dessin oscillant en style entre un Bill Sienckiewicz et un Jae Lee, (donc superbe), quant à Francavilla, dans un registre beaucoup plus rétro, il rappellera aux connaisseurs le trait 50's d'Alex Toth.
Que du bonheur donc.
...Urban a su trouver sa place suite à la perte de la licence DC chez Panini, et continue à publier l'éditeur historique dans des comics de qualité, et à flux constant. Personne ne s'en plaindra, surtout vu le rapport qualité prix des ouvrages. Ceci dit, on lui reprochera, pour cette fois seulement (?) de nous décevoir sur l'intérieur du bouquin avec une police de caractère de taille 8 dans les dialogues off, qui est pratiquement illisible. Comment une si belle édition cartonnée a pu intégrer une si bête erreur de mise en page ?
Espérons que les prochains tirages pourront la corriger, sinon il faudra réserver ces lectures aux porteurs de lunettes grossissantes.
Voir le catalogue Batman d'Urban comics