C’est l’histoire d’un voyage générationnel et amical que seule notre laïcité militante nous a empêchés d’appeler pèlerinage.
C’est en fait l’histoire de quatre jours en Mitterrandie profonde.
Enfin ce fut, le jour suivant, la montée vers le Mont Beuvray, l’éduenne Bibracte où Vercingétorix fédéra les tribus gauloises et où François Mitterrand eut un temps le désir de se dissoudre dans les paysages immuables du Morvan éternel.
Quatre jours en Mitterrandie, quatre jours qui ne furent en aucun cas le puits sans fond d’une nostalgie stérile mais l’opportunité de respirer à pleins poumons le grand air de l’Histoire, exercice on ne peut plus salutaire quand on prétend encore caresser l’espoir…