Dans ma série "je fais les choses avant qu'il ne soit peut-être trop tard", je suis allée vendredi aux Rendez-vous de l'histoire de Blois. Depuis que je suis à Orléans, je me dis que cela doit être très intéressant, mais le samedi, outre que j'ai honnêtement souvent autre chose à faire, je pressens qu'il y a trop de monde pour en profiter. Or l'an dernier, j'ai appris que tous les enseignants, et pas seulement ceux d'histoire, pouvaient s'inscrire pour y participer, donc vous pensez bien que j'ai profité de l'occasion.
Le matin, après quelques péripéties pour garer mon carrosse (je n'imaginais pas, mais dès le vendredi il y a foule), je suis allée à la halle aux grains pour le salon du livre d'histoire. On pouvait aisément circuler dans les allées, par contre, malheureusement, les auteurs en dédicace étaient fort peu nombreux, et ceux que je voulais voir ne faisaient pas partie du lot. Jean-Christophe Rufin, à qui je voulais pourtant dire combien j'avais adoré son Grand Coeur, était peut-être dans les parages, mais pas sur le stand Gallimard. Du coup, j'ai résisté à la tentation, et ne me suis point alourdie de tonnes de volumes, d'autant que je n'ai pas trouvé ce que je cherchais.
Après avoir musardé ça et là, je suis partie à la découverte de la ville. Une fort jolie ville d'ailleurs, sans doute plus jolie sous le soleil mais enfin là, il pleuvait. Ce qui m'a valu d'ailleurs de manquer tomber à de nombreuses reprises sur les pavés glissants et les marches qui ne l'étaient pas moins, en plus d'être fréquentes. Car c'est un fait : Blois est une ville en pente et on ne peut guère faire 100 mètres sans descendre ou monter un escalier. Ce qui m'a occasionné cette réflexion fort intelligente, que les habitants de Blois (les blésois, me dit wikipedia) doivent avoir des cuisses très musclées.
Bon, trêve de mots, les images parlent d'elles-mêmes...
Enfin en tout cas, maintenant je peux partir en paix (enfin, partir d'Orléans hein), j'ai vu un château de la Loire !