J'ai découvert via Twitter la bande annonce d'une nouvelle mouture de L'homme qui rit au cinéma, avec
Obélix dans le rôle d'Ursus et The Crow dans le rôle titre.Au delà de la boutade, je suis un peu chagriné par l'aspect trop lisse, presque trop beau, du personnage de Gwynplaine : à peine une petite cicatrice de part et d'autre de la bouche. Je ne dis pas que c'est joli, mais ce n'est pas non plus monstrueux. Je trouve que cette propension à adoucir les monstres est une tendance assez pénible du cinéma "mainstream" actuel.
C'est dommage, car c'est perdre une des plus grandes forces de l'oeuvre : l'homme qui rit, c'est la tronche du Joker avec l'âme de Bruce Wayne. Les précédentes versions filmées ne l'ont d'ailleurs pas loupé, que ce soit celle de Paul Leni (1928) ou celle de Jean Kerchbron (1971).