Le PS de Seine-Maritime appelle au rassemblement avec les salariés de Pétroplus,
mardi 5 février à 12h, sur le parvis de la raffinerie, à Petit-Couronne.Cette date est celle que la justice a fixée pour le dépôt des offres de reprise. Il s’agit d’une étape cruciale vers le dénouement du processus
judiciaire, dont l’issue sera la décision du Tribunal de commerce d’autoriser ou non la reprise, en précisant par qui. Depuis près d’un an et demi, les militants et élus socialistes de
Seine-Maritime accompagnent les salariés de Pétroplus dans leur combat pour la survie de l’outil de production et des emplois qui y sont associés, les leurs mais aussi tous ceux que l’activité
induit dans la commune et au-delà. Par leur présence systématique aux rassemblements initiés par l’intersyndicale, les militants socialistes ont contribué à montrer l’attachement des Seinomarins
à l’avenir de ce site, où se joue en partie celui de la filière.Ils étaient encore nombreux, samedi dernier, au siège départemental du PS, pour la présentation de l’ouvrage Debout relatant la lutte « des
Pétroplus ». Par leur travail aux côtés des acteurs de cette lutte, les élus socialistes, emmenés par Dominique Randon, maire de Petit-Couronne, et Guillaume Bachelay, député de la
circonscription, ont contribué aux succès déjà enregistrés : redémarrage à l’été 2012, « loi Pétroplus » réservant l’utilisation des stocks à des fins productives, débat européen
sur les importations de produits raffinés, valorisation du rôle des syndicats, proposition de loi sur la cession des sites rentables….Depuis son installation, le nouveau gouvernement a uvré à lever tous les obstacles administratifs à la reprise. C’est aujourd’hui acquis. Il appartient
désormais aux entreprises intéressées de démontrer leur capacité à assumer durablement l’ensemble des obligations auxquelles le dépôt d’une offre les engagera. Au-delà, le PS et ses élus
considèrent que Shell doit enfin prendre ses responsabilités, en apportant son appui aux efforts de tous. Il n’est pas acceptable que Shell ait exploité ce site pendant des décennies, avant de le
céder à Pétroplus sans garantie industrielle, mais s’exonère à présent de toute contribution.Ce combat durera sans doute au-delà du processus judiciaire. Il sera mené avec la même détermination.PS Seine-Maritime, Rouen le 4 février 2013