Il s'agit cette fois, d'un futsumushi évidemment, du cultivar Kanaya-midori. Développé, comme son nom l'indique au centre de recherche de Kanaya il y a maintenant de nombreuses années, ce cultivar est réputé pour son parfum riche et beurré. On le trouve aussi bien en étuvage standard futsumushi à Shizuoka, qu'en étuvage long, fukamushi, à Kagoshima. Kanaya-midori est aussi l'un des parents du très parfumé Kôshun.
La liqueur est très belle, limpide et lumineuse. Mais avant cela, c'est bien son parfum qui attire l'attention. Sur une texture beurrée, crémeuse, viennent dansée de nombreuses tonalités florales et de fruits mûrs.
La liqueur, d'abord très légèrement astringente libère rapidement des arômes sucrés et crémeux, laissant ensuite place à un aftertaste long, velouté, très doux et un peu floral et fruité.
La deuxième infusion est celle qui me laisse le plus fortement une impression de fleurs et de fruits, malgré une augmentation logique mais légère de l'astringence. Cette dernière apporte une stimulation aromatique végétale plus présente que sur la première infusion. Ici, le beurré est plus discret.
Cette deuxième infusion fait la part belle aux parfums qui se développent dans la bouche, le nez et la gorge.
Une quatrième infusion montre une tendance identique, mais plus légère.
Notons aussi que c'est un thé qui gagne beaucoup en richesses quelques jours ou semaines après l'ouverture du sachet.