Pierre-Jean Pernice, directeur du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement des Alpes-Maritimes, lance un cri d'alarme sur la situation préoccupante des chapelles du haut pays "qui tombent en ruine et qui disparaissent"...
Un cri d'alarme qui retentit dans Nice Matin du 9 avril :
(...) En pays grassois, dans le seul village de Gréolières, trois chapelles sont concernées cette année par des études ou travaux. La plus ancienne, Notre-Dame-de-Verdelaye, du IXe, vouée à la patronne du village, est presque en ruines. Le conseil général y investit 23000 euros, des recherches archéologiques y seront menées.
La façade de Sainte-Pétronille va être restaurée. Saint-Etienne, classée monument historique, date du XIIIe siècle et souffre de fissures dans la façade ouest. Une étude est prévue pour définir des travaux de sauvegarde, et refaire sa toiture. Etat région et département seront sollicités.
Mais le plus préoccupant dans le département, ce sont les chapelles du haut pays. « Il y en a qui tombent en ruines et qui disparaissent » : comme Béatrice de Andia, présidente de l'Observatoire (national) du patrimoine religieux, c'est un véritable cri d'alarme à toute la population azuréenne que lance Pierre-Jean Pernice, directeur du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement des Alpes-Maritimes, qui en a fait sa campagne actuelle..."
NB : En 2007, le conseil général a voté au total 675 067 euros à verser à des communes, et 139 000 euros à verser directement à des édifices religieux.
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