Trouvaille à Madurai

Publié le 08 novembre 2012 par Melaniepiqpiq
Non sans regret (adieux déchirants), nous avons émergé de la rafraîchissante piscine de notre hôtel de Cap Comorin pour monter vers Madurai. Au terme de je ne sais même plus combien d'heures de bus (beaucoup trop, en tout cas)
   voici l'état du siège du chauffeur 
   On se croirait presque en Allemagne, dites donc !
Nous étions arrivées dans la 2e ville du Tamil Nadu. 1,3 millions d'habitants seulement mais ça m'a amplement suffi. Je crois pouvoir affirmer que les villes indiennes, c'est décidément pas mon truc. Je ne suis pas une chochotte, mais là, c'est franchement dégueulasse. Des déchets partout, avec les odeurs qui vont avec, et un boucan d'enfer, ça va de soi... A côté de ça, la Thaïlande, c'est la Suisse (hygiéniquement parlant, bien sûr). Pourtant, Madurai c'est du pipi de chat à côté des 12 millions de Bombay (où je n'irai jamais sauf sous la torture) et des 10 millions de New Delhi. Ça m'a donné une vague idée de ce que peut être le choc indien au Nord. Et puis il faisait CHAUD, à un tel point qu'on en suait des jambes ! Ceci dit les rues inondées ça a son charme réfléchissant...

Un avantage à la taille de la ville, c'est que J'AI ENFIN TROUVE CETTE *** DE BATTERIE QUE JE CHERCHAIS DEPUIS 10 JOURS !!! Bon, j'en ai fait, des magasins, de quoi s'arracher les cheveux. Tu vas dans un magasin (que dis-je... une échoppe), ils te disent qu'ils ne l'ont pas (parfois après vidé des boîtes entières de batteries d'occasion pendant un quart d'heure), ils t'envoient chez leur pote (qui n'en a pas non plus), qui t'envoie chez un autre pote (qui n'en a pas non plus), qui t'envoie chez un autre pote, qui en fait n'est autre que le type de chez lequel tu viens (et qui donc ne l'a toujours pas, ta satanée batterie), mais ça, tu ne t'en aperçois qu'après avoir retraversé tout le quartier et avoir manqué de te faire écraser 3 fois. Le pire c'était dans un magasin spécialisé à Trivandrum, ils avaient la batterie qu'il me fallait dans un appareil d'exposition, ils l'ont mise dans le mien pour constater que oui, ça marchait, puis la retirer et me dire « sorry we can't sell it » malgré mes supplications. J'aurais mordu...
Ce qu'on était venues voir avant tout, c'est l'immense temple de Meenakshi (femme de Shiva) (oui, c'est avec autant de stupéfaction que vous que j'ai découvert que Shiva était un homme...). Tout d'abord, une petite anecdote à propos du nom : « -What's your name ? -Mélanie -Ahhh, like the temple ?! » Au royaume de l'à peu près... Revenons à nos éléphants. Le temple de Meenakshi, donc. 11 gopurams (tours) rien que ça, de la terrasse d'un magasin (les petits futés, ils te font monter gratos pour que tu achètes après) on en voyait déjà 4 :

Ce que j'ai particulièrement aimé ce sont les couleurs (n'est-ce pas Cloé qui préfère la pierre à l'état brut ?!) spécialement pétantes du fait que le temple a été repeint il y a quelques années seulement.

Ça valait le coup de s'attarder sur les détails :


Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur :

Là aussi les couleurs étaient chatoyantes.

Cloé et Chantal ont appris à faire des guirlandes de fleurs.
Inutile de préciser que nous nous faisions arrêter tous les 2 mètres pour des photos de famille.

ou encore avec des jeunes hommes. La sainteté des lieux ne les a pas refroidis... Bien évidemment, il y avait un « espace commercial » avec plein de petites horreurs (dont certaines décorent maintenant la salle des profs) et puis ce pauvre éléphant dressé pour attraper des billets avec sa trompe... non mais franchement.

Pour une fois nous avons pris un bel hôtel, le Madurai Residency.
   « c'est cossu », dirait la Minooch
Chambre avec vue sur les chèvres, SVP.


Côté culinaire, on a testé le thali servi à même la feuille de banane.
   De toute apparence, ça arrache la gueule.
 
   Même pas peur !
 
   refroidissement du café
Pour terminer, quelques photos de la ville en vrac.
Attention, les touk touk vous ont à l'œil.
 
   la « photo jeune homme » du jour
 
Au détour d'une balade, nous sommes tombées sur une manif contre le film « l'innocence des musulmans ». 
 
Avec les gâteaux c'est la loterie, il y en a de super bons... mais aussi pas mal de très écœurants qui n'ont que le goût du sucre.
 

   vendeuses de fleurs
 
   petit vendeur de pipeaux 
 
Pochoirs à mandalas... que nous avons reconvertis en pochoirs à décorer les gâteaux! (et déco murale quand ils ne servent pas)
Et ça, c'était dans le bus direction Kodaikanal, dernière étape avant le retour à Kochi... et à la maison.