Les trois pays facilitateurs dans les contacts entre le gouvernement colombien et les FARC, la France, la Suisse et l'Espagne, ont décidé ce mardi d'annuler la mission médicale pour sauver Ingrid Betancourt. Dans un communiqué, ils ont qualifié le rejet de la guérilla de "faute politique grave".
Tragédie humanitaire
"Ce rejet est une faute politique grave, en plus d'une tragédie humanitaire", ont déploré la France, la Suisse et l'Espagne dans un communiqué conjoint diffusé ce mardi soir à Paris. Un peu plus tôt, la guérilla des FARC avait, dans un communiqué, jugé "irrecevable" la mission humanitaire envoyée par la France pour secourir l'otage Ingrid Betancourt en Colombie.
Santé inquiétante
"Les trois pays facilitateurs regrettent d'autant plus vivement la décision du secrétariat des FARC que c'est à la suite d'un message des FARC elles-mêmes, les informant en termes clairs que la santé d'Ingrid Betancourt s'était profondément dégradée, qu'ils ont pris la décision de dépêcher cette mission médicale en Colombie", ont ajouté Paris, Berne et Madrid.
Départ rapide
Face à cette décision de la guérilla, les trois pays ont estimé que le maintien de la mission médicale sur place ne se justifiait plus pour le moment. Elle devrait ainsi quitter la Colombie prochainement.
Détermination intacte
"Notre détermination reste intacte. Nous resterons pleinement mobilisés en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt et des otages les plus affaiblis et d'une solution humanitaire", ont souligné les pays facilitateurs.
09-04-2008, 08:22:17 PVD groep
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