Certes, je suis un peu amère. Figure toi que vendredi, après 6 mois à laisser pousser mes cheveux, je me décide enfin à leur redonner forme et je prends rendez vous chez le coupe tif'. Pourtant, la dame, je la connais depuis longtemps et normalement quand je lui dis de PAS COUPER (bordel-de-merde) elle coupe rien ou presque. Mais cette fois ci, décidant que ma crinière était bien trop abimée (moi je la trouvais juste un peu sauvage mais pas de quoi s'inquiéter) elle m'a ratiboisé les pointes, tout en se lachant sur le dégradé. Avant, j'avais la coupe d'une fille (presque) distinguée (preuve ci dessous) :
cheveux longs, bouclés, sourire jusqu'aux oreilles
une cruvation de la boucle (ca se dit?) et un volume honnête
Après le passage des ciseaux, j'ai voulu pleurer, mais bon, je suis restée forte et digne. MAIS PUTAIN, de bordel, de cul, hein (s'cusez la vulgarité) quand est ce que les coiffeurs comprendront que la longueur des cheveux fait la féminité des femmes? hein? Autant elle ne fait pas celle des hommes (loin de là j'ai envie de dire), mais nous, c'est hyper important. Couper 5 centimètres, c'est le drame. C'est encore pire que si je passais d'un jour à l'autre à un bonnet A je crois.En plus de couper trop, j'ai fait la bêtise de lui expliquer qu'avec mon mode de vie de grande sportive, j'avais pas le temps pour les sécher, ni les coiffer, ni rien du tout, en fait, alors il fallait qu'après la douche ma tignasse se place toute seule, que j'ai pas besoin de me galérer avec un fer à lisser ou une brosse ronde pendant deux heures, parce que tu comprends, j'ai besoin de sommeil. Le message est passé : j'ai désormais une coupe de folle, mais au moins, ca prend place tout seul (en même temps comme le thème de la coupe c'est "fouilli" c'était pas trop dur). Tu veux aussi une preuve? la voici (pas la peine de te montrer complaisant genre "mais noooon c'est pas si grave", parce que SI, c'est grave).
(et ne me faites pas relativiser le terme "grave" oui je sais que y'a des petits africains qui meurent de faim)
oui, c'est le bordel dans ma chambre
Ce qui m'a le plus énervée je crois, c'est quand à la fin, elle me dit "oui là on est bon" alors que moi j'avais envie de dire "va chercher ton stick de UHU et recolle moi mes mèches, stp, on est pas bon du tout du tout l'amie" mais que je devais acquiescer sinon elle ne serait jamais arrêtée de couper. Tout ca pour dire, la nana, elle était fière du résultat. A ce moment précis, elle a fini de m'achever, je lui ai donné son du et je suis repartie très vite, il me fallait une cigarette.Voila, pour toutes celles qui ont déjà des envies de meurtre après un ratiboisage dans les règles de l'art, n'hésitez pas à m'en faire part, on pourrait monter un club, ou un association, faire des manifs etc. En tout cas je suis pas prête de repartir de sitôt chez ces traitres, je crois que je vais apprendre à faire ca toute seule (ca sera plus économique).