Ils recrutent chez les Petits Malins ?

Hé bien voilà mes chers amis. Octobre est arrivé avec son déluge de bad trips : retour de vacances, les collègues qu’on n’aime pas, la clôture des budgets…
Justement, parlons-en de la clôture des budgets. Notre budget à nous a parlé : réduction drastique des coûts. A commencer par moi. Oui, les amis. La nouvelle du mois d’octobre, c’est que mon patron veut se séparer de moi.
C’est une bonne nouvelle.
Oui, oui, vous avez bien lu.
Rappelez-vous combien je hais ce job (ici et ici aussi) et les gens avec qui je travaille. Bien entendu, je ne saute pas au plafond. Il me faut gérer la trahison, les manigances, malversations, messes basses, bref tous ces mots qui sonnent comme étant sortis d’une chanson de geste. Et gérer le sentiment d’avoir perdu 2 ans. Mais l’espérance de vie rallonge, c’est quoi 2 ans sur une vie de 83 ans ? Rien. Qued. Alors on se remonte les manches et on attend plus que les autres choisissent pour moi.
Le jour où cette nouvelle m’est tombée sur la tête, je suis partie du travail à 16h30 et j’ai marché, pour prendre l’air. Le froid tout doux de l’automne commençait à s’installer et j’ai voulu en profiter, pour décompresser. Mon premier réflexe pour retrouver de la confiance a été de passer une demi-heure dans un grand magasin de jouets, comme pour retrouver le moment de l’enfance où tu n’es pas emmerdée par toutes ces choses. J’étais dans un cocon de jouets et ça m’a fait du bien. Je suis tombée par hasard sur le rayon des Sylvanian Families. J’ai toujours cru que cela avait à voir avec les Petits Malins, ce dessin animé que j’adorais quand j’étais petite. Et là, plantée devant des petits oursons de 4 cm de haut, le générique m’est revenu, comme par magie :
« Si tu es triste,Que tu as un gros chagrinTu sais qu’il existe chez les petits malinUn ours aimable, gentil et calinA l’abri dans ton cartable,Je serai ton cooopain !Gabby, Gabby, Gabby, Gabby »

Bref, je vous raconte pas à quel point mon petit cœur fut écrabouillé à ce moment-là…
Je me dis souvent que j’adorerai avoir 19 ans (mon âge favori) avec ma « sagesse » de trentenaire. Le coup d’œil dans le rétro est inévitable dans ce genre de situation mais dans mon cas, il m’accable un peu. Alors en regardant devant moi, une seule bonne idée me vient : changer de vie professionnelle est possible. Des milliers de personnes l’ont fait avant moi et à 30 ans, rien n’est joué, non ?
Comment changer ? Y’a (encore) Gwyneth qui donne encore un bon conseil : la méditation (punaise, si elle savait que c'était moi qui gonflait son référencement avec tous ces liens entrants!). Ouais, pas mal, je pratique un peumais ce n’est pas encore concluant pour moi. Non, je vais commencer par lister ce que j’aime, ce que je n’aime pas.Exemples :

J’aime gérer les choses / je n’aime pas avoir à rendre des comptes.
J’aime exciter mon cerveau / je n’aime pas faire des compte-rendus de réunions
J’aime gérer mon temps / Je n’aime pas la contrainte.

Il y a du boulot ! Mais puisque j’y réfléchis depuis des mois maintenant (comme si cette décision de mon patron était faite pour m’aider à me remuer les fesses), je sens que quelque chose hors de toute structure hiérarchique me conviendrait. Une profession libérale ?
Ouais, mais t’es drôle toi. Laquelle ?
Décoratrice d’intérieur, psychologue, conseillère en formation, infirmière, ostéopathe, vétérinaire, détective, comme dans Télé-Chat !

Mais revenons sur cette histoire de Sylvanian Families. Voici un petit tour d'horizons de ces petits bestioles trop chous.