[Je prête rarement mon blog, mais bon là les circonstances m’y obligent. J’ai rencontré une jeune femme (presque) bien sous tous rapports. Mais la perle rare belle et intelligente m’a fait une terrible révélation. Elle est, j’ai du mal à l’écrire, fan, non c’est trop dur…de Jenny ! Je lui ai proposé de rédiger une plaidoirie afin qu’elle explique au monde et un peu à moi aussi cette passion coupable. A vous de décider si elle mérite ou pas de rester dans ma vie après avoir lu ceci. Pour qu’elle reste, taper 1, sinon optez pour le 666 !]
J'ai piraté le blog de POC...
Oyez, Oyez, fans de la téléphage, aujourd'hui elle se repose, alors j'en profite pour venir vous parler de ma passion : les outsiders dans les séries télé...Vous cherchiez la fille fan du Biscuit, de Chandler, de Phoebe ou bien de Stacy dans drop Dead diva ? Vous l’avez trouvée…
Et pour votre plus grand plaisir, je vais vous parler de celle qui les surclasse tous par son coté attachiante, celle que la plupart d'entre vous considère comme « le pire personnage de série télé de tous les temps », je veux bien sûr parler de Jenny dans L Word...

Allez savoir pourquoi, moi je l'aime bien, mieux, durant les trois premières saisons je la porte littéralement au pinacle... Après tout, tout part d'elle, cette artiste écrivain torturée, brillante mais qui ne se connait pas vraiment, cette jeune écorchée, fiancée à un mec gentil, un peu tache, qui la croit fidèle, amoureuse, pleine de papillons dans le ventre quand lui, l'homme le vrai, rentre dans la pièce où elle se trouve.Mais que nenni ! La belle Jenny (oui je crois qu'on peut tout de même tomber d'accord sur le fait qu’elle est belle), est follement éprise de Marina, son révélateur lesbien (quoique, si mes souvenirs sont bons, Mademoiselle était déjà bien émoustillée en surprenant ses voisines en train de faire des cochonneries dans la piscine...), preuve que, elle se posait déjà quelques petites questions sur sa sexualité… Donc notre belle ingénue, folle amoureuse de sa Marina (sublime Karina Lombard pour mémoire), va se retrouver assez brutalement projetée dans un monde nouveau, à la fois terrible et magnifique : Goudouland… Tu m’étonnes qu’elle devienne complètement schizo la Jenny ! Elle quitte son petit monde tranquille et confortable, complètement normé (ou mort-né au choix) pour se retrouver dans une espèce de relation à trois, avec deux femmes (beurk), et le plus drôle c’est qu’elle n’est pas du tout au courant… Imaginez le sentiment de trahison qui vient déchirer le cœur de notre petite jenny lorsque qu’elle découvre le poteau rose (ou pot aux roses)… Du coup, meurtrie dans sa chair, elle décide que sa sexualité ne doit pas être réduite à son attirance pour les femmes.Calimero choisit donc d’aller se faire consoler par un fan des lamantins, mais très vite celui-ci la met face à l’évidence, son radar ne ment pas, Jenny est Lesbienne… Toute troublée par cette révélation, notre amie rentre chez ses parents, se fait interner en asile et rencontre Moira, qui la sauve de ses penchants auto-destructeurs (oui je sais, un grand nombre d’entre vous aurait préféré, qu’elle végète jusqu’à la fin de ses jours dans son asile…). Parallèlement à tout ça, Jenny écrit
L’écriture dans la vie de Jenny parlons-en, si on regarde attentivement cette série on se rend bien compte que tout commence et tout se termine avec elle. Jenny est en quelque sorte le fil conducteur, c’est elle qui donne le « mot en L »… Sans Jenny et ses états d’âmes, pas de drama-gouine, pas de toile, pas de véritable trahison. Elle est partout, son personnage ne cesse d’évoluer tout au long des 6 saisons, elle monte, monte, monte dans les trois premières, et puis…c’est le drame, la déchéance, Jenny explose en plein vol, Pourquoi ? Comment cela se fait-il ? Pourquoi cette tendre petite brunette finit-elle au fond d’une piscine ? Pourquoi tuer Jenny ?Certes, Jenny n’est pas une sainte, elle a quand même adopté