Le Secret de la Pyramide (The Young Sherlock Holmes)

Par Cbth @CBTHblog

Ah, la belle affiche à l’ancienne!

Oui, on va encore vous parler de Sherlock Holmes. Mais que voulez-vous, quand on aime, on ne compte pas ! Certains d’entre vous se souviendront que les années 80 étaient certainement l’âge d’or des films d’aventures pour enfants. Comme ultime exemple, je ne vous citerai que Les Goonies. Oui, pendant cette époque bénie (ah, c’était mieux avant !), les enfants avaient accès à des films, des vrais, plein d’aventures, de mystères, d’humour, de frissons ! Je ne dis pas que ce n’est plus le cas maintenant, mais ça devient extrêmement rare… Et c’est bien dommage : soit on traite les gamins comme de petites choses fragiles (autrement dit de gros bébés un peu bébêtes), soit on les fait grandir super vite. Enfin, bref… Aujourd’hui, je vous parle d’un film super sympa à découvrir (si vous êtes passé à côté à l’époque, comme moi !), et à faire découvrir à nos petits monstres. Ici, il sera question du Secret de la pyramide, sorti en France en 1986, co-produit par Steven Spielberg et réalisé par Barry Levinson.

Dès les premières minutes, nous rentrons dans le vif du sujet. Ce n’est pas une histoire ordinaire qu’on va nous conter là…

La rencontre…

Synopsis : A Londres en 1870, le jeune John Watson fait son entrée dans une nouvelle école. Il y rencontre un autre adolescent à l’esprit de déduction très développé : un certain Sherlock Holmes. Très vite, Holmes et le futur docteur Watson se lient d’amitié et sont conduits à mener leur première enquête sur une série de meurtres étranges survenus à la suite d’hallucinations épouvantables…

L’Histoire prend donc place au XIXe siècle, au cœur du Londres victorien (dont l’ambiance est très bien rendue). Notre jeune ami John Watson (Alan Cox, avec des petits airs d’Harry Potter à l’école des sorciers !) rencontre Holmes (Nicholas Rowe, vu notamment dans Arnaques, crimes et botaniques et dernièrement dans The Borgias), pestant de ne pas maîtriser parfaitement le violon après quelques jours de pratiques seulement. Après avoir fait preuve à Watson d’un esprit déductif remarquable, les deux jeunes garçons deviennent amis. Par la suite, d’étranges suicides attirent l’attention de Holmes, et plongent les deux jeunes garçons au cœur d’une histoire pleine de dangers, où quelques sacrifices seront inévitables…

Elisabeth, amoureuse…

Alors, oui, on est d’accord, Sherlock et John ne se sont pas rencontrés si tôt dans leurs vies. Mais on oublie très vite ce détail. On embarque avec Holmes et Watson, accompagnés de la jolie Elisabeth (Sophie Ward, aperçue dans Dinotopia), dans une aventure palpitante, où l’intelligence du jeune Holmes est mise à rude épreuve. Bien évidemment, nous retrouvons Lestrade. Mais ce dernier ne prend pas au sérieux les déductions de notre jeune détective. Du moins, pas tout de suite…
Le trio de jeunes héros est fort sympathique : Watson, maladroit et vite admiratif de Holmes ; ce dernier, intelligent, méthodique, mais qui ne saurait échapper aux tourments de l’adolescence ; et la jeune et belle Elisabeth , qu’Holmes aime éperdument.

La transposition du personnage de Holmes à cet âge est cohérente. On ne pouvait retrouver le Holmes qu’on connaît, cela n’aurait pas collé. Non, cet Holmes est encore « en formation », se laissant distraire par ses émotions. Et il est surtout amoureux, ce qui est surprenant, mais logique (aaah, les tourments des amours d’adolescents !!). Il y a quelques clins d’œil à l’image populaire de Holmes, qui nous font sourire (comment il a eu sa pipe, par exemple) et nous font nous sentir en terrain connu. Les effets spéciaux (de l’époque, donc, années 80) peuvent prêter à sourire : certes, ils ont vieilli, mais bien, et moi j’ai grandi avec, alors ça m’a fait plaisir, mais plaisir !! A noter tout de même que c’est le premier film où des images de synthèses sont intégrées sur un fond réel (minute cinéphile. Voilà. C’est fini).

Je ne vous en dirai pas plus, il ne faudrait pas vous révéler l’intrigue. Mais moi, je dis que c’est le film idéal à regarder un dimanche après-midi, pour un ptit trip « revival 80’s », avec ou sans enfants (pour les petits, à partir de 6 ans, c’est bien, 5 ans s’ils n’ont peur de rien !).

Stéphanie