Aujourd’hui, le pauvre Toto revient de l’école tout perplexe :
« Hé m’aman, y a un truc que le prof de Français nous a appris, et que je comprends pas, mais vraiment pas ! »
La mère hausse le sourcil et le fixe :
« Ouais, tu vois, il nous a dit qu’à la place de « plus ou moins », on pouvait dire ou écrire « pet ou prout » !
Quel chemin pour trouver sa voie ?
La Savoie !
L’Homme est il cent pour cent pourceau ?
Ne sommes-nous que bouffons bouffis de passer le temps à bouffer ? De bâfrer ainsi, que méritons-nous ? Des baffes ou bien des « bof » ?
Les sourciers sourcillent-ils quand ils ont des soucis (causés par des sorciers) ou bien font-ils les sourds ?
La qualité d’une statue se juge-t-elle à sa stature ?
Pour le savoir, il faut statuer.
L’inénarrable Toto :
« Maman, dis, pourquoi est-ce qu’on dit « chemin faisant » ? C’est parce qu’il y a des faisans sur le chemin ? »
Les marmottes, est-ce que ça marmonne sur les mottes ? Cela se met-il en marmite ?
Les compassés seraient-ils des cons du passé ?
Il ne faut pas que les jeunes jeûnent.
Il n’est de meilleur moyen de se dérider que la dérision.
Que mange-t-on au fond des yourtes ? Des yaourts ?
Quand les cabris se cabrent, on se met à l’abri sous les abricotiers, les cocotiers côtiers.
Dans le Massachussetts, est-ce qu’on mâche ses chaussettes ?
Ah, quand la grippe pose sa griffe et s’agrippe, il y a des grabataires à terre soudain par grappes ; ils grelotent, ils grommèlent, seuls, dans leurs greniers gris, perdent du gras, aigris, sous le vol lent des grues, loin de la vie en groupe.
Les lâches, ça vous lâche toujours !
L’Occident serait-il un accident oxydant ?
Y a-t-il beaucoup d’oiseaux dans l’Oise ? Et, dans l’affirmative, que faire si leur bréchet est ébréché ?
Est-ce que les autruches trichent ?
Quel a été le saint supplice de Saint Sulpice ?
« Mes mots seront-ils mémorables ? » se lamente le pauvre auteur.
Aux obsèques d’un obséquieux, y a-t-il toujours beaucoup de monde ?
Patricia Laranco